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Ecologie : L’industrialisation de l’Afrique ou l’explosion démographique et l’invasion migratoire ?

L’industrialisation de l’Afrique ou l’explosion démographique et l’invasion migratoire ? Ce dilemme est posé dans Le Figaro, par Francis Journot, qui dirige le Plan de régionalisation de production Europe Afrique ou programme Africa Atlantic Axis et fait de la recherche en économie dans le cadre du projet International Convention for a Global Minimum Wage . Il tient le site Collectivité Nationale.

Image d'illustration

Par : cc] Breizh-info.com

« Le sujet du développement économique de l’Afrique subsaharienne pour éviter un chaos, apparaît plus urgent que celui du climat »

Dans une tribune publiée dans le Figaro Vox cette semaine, ce dernier alerte : « Si l’Afrique ne parvient pas à s’industrialiser et à se moderniser, nous assisterons à une multiplication des situations d’extrême pauvreté, de malnutrition et subséquemment, à un chaos sur le continent entier. Plusieurs centaines de millions d’Africains parmi une population qui devrait compter 2.5 milliards d’habitants en 2050, souhaiteront alors venir en France et en Europe pour fuir la faim et la mort. Les démocraties qui préservent les Européens de la guerre et du désordre, ne pourront pas survivre à ce bouleversement. L’écroulement de la civilisation occidentale dans un futur plus ou moins lointain est souvent évoqué. Il pourrait désormais se produire en moins de 3 décennies. Que l’on pense que l’origine du changement climatique est surtout anthropique ou non, le sujet du développement économique de l’Afrique subsaharienne pour éviter un chaos, apparaît plus urgent que celui du climat »

Et ce dernier d’évoquer d’ailleurs les menaces que font peser le GIEC – ou plutôt ceux qui veulent tirer des conclusions politiques de son rapport – sur l’équilibre du continent africain : « Le GIEC qui brandit la menace de 250.000 morts supplémentaires par an dues au changement climatique, réclame une neutralité carbone qui irait cependant à l’encontre d’une progression du travail et de l’industrie dans les pays émergents ou en développement ». Avec à la clé une pauvreté extrême qui se développerait encore plus qu’elle ne l’est actuellement, une explosion de la famine, une augmentation du chômage, mais aussi l’attirance croissante d’une partie de la jeunesse vers l’islamisme.

La politique climatique drastique va, pour Francis Journot « condamner des centaines de millions de gens à rester dans l’extrême pauvreté au moment où près de 900 millions sont sous alimentés dans le monde et qu’un million parmi eux meurt chaque mois de ce fléau. Alors réserver les financements à des projets uniquement parce qu’ils répondent aux critères verts ou numériques lorsque l’on sait que ceux-ci ne créeront pas ou peu d’emplois et échoueront le plus souvent faute d’infrastructures ou d’écosystèmes performants, serait peu judicieux. De plus, nul n’ignore que la misère en Afrique constitue un terreau fertile sur lequel prospère le terrorisme islamique. Aussi, cette politique de finance verte également revendiquée par l’Agence Française de Développement (AFD), pourrait avoir pour effets de maintenir l’Afrique subsaharienne dans le sous-développement et de fragiliser la France ainsi que d’autre pays »

Et ce dernier d’appeler à en finir avec le discours des ONG et des Institutions, qui font de la seule finalité de l’Africain celle de ne pouvoir survivre qu’en migrant chez nous, en Europe, nous les méchants blancs responsables de tous les maux de l’Afrique. Mais aussi de dénoncer les fausses politiques écologiques menées en Afrique par certaines institutions (les mêmes qui veulent imposer le tout éolien en France sans jamais expliquer comment ils comptent faire pour chauffer 70 millions de Français à bas coût, tout en fournissant à chacun une voiture électrique…)

« Dans certaines entreprises industrielles, la facture de gaz et d’électricité a quasiment doublé en quelques années. Les taxes et normes affaiblissent des industries au bénéfice de la Chine. Des secteurs industriels sont laminés et mettront des millions de salariés européens au chômage. L’UE boude l’énergie nucléaire qui émet peu de CO₂ mais promeut des produits de transition énergétique fabriqués en Chine dont batteries et voitures électriques aux empreintes écologiques dévastatrices ou éoliennes et panneaux voltaïques également en partie financés par des subventions françaises et européennes

Par ailleurs, lorsque plusieurs dizaines de millions de femmes d’Afrique subsaharienne, dirigeront des entreprises artisanales ou plus importantes, occuperont des postes industriels et trois ou quatre fois plus d’emplois de services, indirects et induits, la natalité et le taux de pauvreté chuteront naturellement »

« Les populations européennes pourraient également, lorsque les tsunamis migratoires auront eu raison des systèmes de protection sociale, de leur culture et de leur civilisation, regretter d’avoir cédé au dogmatisme »

Sans compter la hausse du niveau de vie, et de facto l’évolution du modèle familial si le continent prend un chemin autre que celui de l’assistanat sous la coupe d’institutions pseudo écologistes. Il en va aussi de la démographie africaine, qu’il est indispensable de faire baisser eu égard des prévisions pour les prochaines années, sous couvert de tous devoir payer l’addition.

Et Francis Journot de conclure comme un message d’alerte, important, à capter pour les populations européennes :

« N’oublions pas, avant d’empêcher le développement de l’Afrique subsaharienne ou de détruire davantage d’équilibres économiques en Europe, que la climatologie est une science d’interactions dont par définition, la multiplicité des facteurs, les nombreuses disciplines impliquées et le manque de prévisibilité, devraient nous inciter à plus d’humilité et de prudence. On peut douter que le paradigme écologiste qui risque de mettre à mal de nombreuses économies à travers le monde et de condamner ainsi à la faim et à la mort des centaines de millions de pauvres notamment en Afrique subsaharienne, fasse l’unanimité parmi les individus les plus concernés.

Les populations européennes pourraient également, lorsque les tsunamis migratoires auront eu raison des systèmes de protection sociale, de leur culture et de leur civilisation, regretter d’avoir cédé au dogmatisme. Aussi apparaît-il hasardeux de prôner, au nom d’un principe de précaution climatique, une politique idéologique qui sacrifiera sûrement une part importante de l’humanité. Peut-être devrons-nous demain affronter le regard de nouvelles générations qui jugeront nos errements. Souhaitons que les institutions internationales prennent la mesure de leur responsabilité et des possibles conséquences de leur dangereuse politique »

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