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« Aujourd’hui, il y a beaucoup de gens qui manipulent notre histoire » : au sommet France-Afrique, Macron tacle Zemmour

Le chef de l’Etat s’en est pris à plusieurs reprises à Eric Zemmour lors de son discours au sommet France-Afrique, relate Le Parisien.

Image d'illustration

Par : V.A.

En déplacement dans le cadre du sommet France-Afrique à Montpellier, Emmanuel Macron en a profité pour tacler – sans le nommer – Eric Zemmour. « Quand on peut se mettre à relativiser l’égalité femme-homme, y compris dans le débat français, il faut combattre. La démocratie c’est un combat. Les forces de régressions sont toujours là. Il y a toujours des gens pour expliquer que la haine de l’autre, c’est plus fort », a-t-il déclaré, rapporte Le Parisien. L’auteur de La France n’a pas dit son dernier mot avait répondu, quelques heures plus tôt, à un tweet du chef de l’Etat, dans lequel il écrivait que « de Ouagadougou à Montpellier, leurs voix (celle des jeunes générations, NDLR) portent un souffle d’espoir, une opportunité historique, celle de pouvoir écrire une nouvelle page de notre relation ».

« Notre identité ne s’est jamais bâtie sur le rétrécissement »

« Emmanuel Macron veut dissoudre la France dans l’Afrique. Que Ouagadougou reste Ouagadougou et que Montpellier reste Montpellier ! », lui avait répondu l’essayiste. Poursuivant sa tirade sur la nécessité d’assumer son histoire « compliquée » et ses « blessures » avec le continent africain, la président de la République française s’est écrié : « On ne peut pas avoir une France qui construit son propre roman national si elle n’assume pas sa propre africanité ». Dans une allusion à peine voilée à celui qui apparaît en mesure, selon les récents sondages, de troubler son second tour avec Marine Le Pen en 2022, Emmanuel Macron a souligné qu’« aujourd’hui, il y a[vait] beaucoup de gens qui manipul[aient] notre histoire » et s’est dit prêt à accentuer le travail « de reconnaissance » des responsabilités de la France dans l’histoire coloniale et l’esclavage.

« Notre identité ne s’est jamais bâtie sur le rétrécissement, ni à des prénoms, ni à des formes de crispations », avait lâché le chef de l’Etat au milieu d’un discours de quinze minutes à la Bibliothèque nationale de France, souligne Le Parisien. Signe qu’à l’Elysée, on prend désormais la probable candidature d’Eric Zemmour au sérieux.



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