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2022 - « Pour le rétablissement de toutes nos libertés » : Florian Philippot, un candidat de plus à la présidentielle

L’ancien bras droit de Marine Le Pen, à la tête de son mouvement Les Patriotes, a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle. Opposition aux mesures sanitaires, sortie de la France de toutes les instances supranationales, division des voix dans le camp « souverainiste »... De quoi la candidature de Florian Philippot est-elle le nom ? Analyse.

Image d'illustration

Par : Lucas Planavergne

« Pour défendre le rétablissement de toutes nos libertés. » C’est ainsi que Florian Philippot justifie sa candidature à la présidentielle en 2022, déclarée le jour de la fête nationale « en hommage à la France » et « motivée par l’allocution du 12 juillet 2021 d’Emmanuel Macron, qui a annoncé le basculement vers une société de de liberté conditionnelle permanente ». Après s’être présenté aux élections régionales dans le Grand Est, l’ancien bras droit de Marine Le Pen brigue la fonction suprême. En gardant toujours le même leitmotiv…

On connaît depuis longtemps sa virulence à l’égard des instances supranationales que sont l’Union européenne, la CEDH, Schengen ou encore l’OTAN… Des positions que de nombreux commentateurs de la vie politique considèrent d’ailleurs comme une, voire la principale raison de la défaite de Marine Le Pen en 2017, qui a rétropédalé sur tous ces sujets depuis. Une analyse que réfute Charles-Henri Gallois, ex-cadre de l’UPR désormais président de Génération Frexit : « Depuis que le RN a abandonné cette ligne, ils n’ont plus de colonne vertébrale et font de moins bons scores. S’ils ont perdu, c’est surtout à cause du débat de l’entre-deux-tours et de Marine Le Pen qui ne maîtrise pas ses dossiers. »

Porte-voix des anti-mesures sanitaires

Il n’a échappé à personne que, depuis le début de la crise sanitaire et le premier confinement de mars 2020, Florian Philippot a un deuxième cheval de bataille : une opposition farouche à toutes les mesures anti-Covid. Port du masque en extérieur, confinements, couvre-feu et maintenant passe sanitaire… Autant de restrictions jugées « liberticides » par le président des Patriotes. En quelques mois, il est devenu le porte-voix des anti-mesures sanitaires dans la rue en enchaînant les manifestations tous les week-ends, jusqu’aux grandes mobilisations contre le passe. Sont conviés, à ses côtés en tête de cortège, des personnalités aussi diverses que l’avocat médiatique Fabrice Di Vizio, la députée Martine Wonner, ou encore le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan. « Passe de la honte », « discrimination », « régime d’apartheid »… Dans la bouche de Philippot, les qualificatifs ne manquent pas. « Sa démarche est la même que celle du RN, c’est-à-dire s’opposer constamment à tout, quoi qu’il advienne, estime Prisca Thevenot, porte-parole LREM et conseillère régionale d’Île-de-France. Au plus fort de la pandémie, il organisait des rassemblements où il encourageait les gens à se faire de grandes embrassades. Il a montré tout son manque de sérieux. Pour quelqu’un qui prétend vouloir être chef de l’État, il devrait savoir qu’une des premières missions est de protéger la population ».

Certains le pointent du doigt, jugeant que son combat n’est en réalité que de la récupération ou une posture. « Il essaye de se refaire une santé politique sur le dos des français », poursuit Prisca Thevenot. Des critiques que l’intéressé balaye d’un revers de main : « Je suis sur le terrain depuis plus de 35 semaines. Il y aurait de la récupération si j’étais arrivé il y a trois jours sur le sujet. Mais ce sont les Patriotes qui ont initié, organisé et ouvert les rassemblements. »

Toujours résolument pro-Frexit

Si on l’entend davantage sur le Covid, l’ancien énarque ne délaisse pas le Frexit pour autant. Il considère même que les deux sujets sont étroitement liés : « Évidemment que lutter contre la coronafolie est la priorité. Mais le Frexit est la condition de tout. On ne peut être libre individuellement dans un pays qui ne l’est pas » […]    ► ► La suite est réservée aux abonnés.



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