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VAL-D'OISE (Val-d'Oise) : TROIS FAMILLES MENACÉES D'EXPULSION POUR LES INCIVILITÉS DE LEURS ENFANTS

Le bailleur social «Toit et Joie», gérant d'une résidence à Gonesse (Val-d'Oise), a déposé des requêtes au tribunal de proximité de la commune, visant à obtenir l'expulsion de trois familles de locataires en raison des troubles causés par leurs enfants.

Image d'illustration

Par : cnews.fr

Il s'agit d'une procédure très rare pour ce bailleur social, qui gère quelque 15.000 logements en Île-de-France, dont 20% en quartiers prioritaires de la ville. «En douze ans, nous avons dû effectuer seulement trois ou quatre expulsions de ce type dans toute la région. Mais parfois il le faut», a déclaré Michèle Attard, directrice générale de Toit et Joie à nos confrères du Parisien.

Pour justifier cette décision, l'avocat du bailleur évoque des troubles récurrents «d'un groupe de jeunes sévissant sur cette résidence». En tout, les enfants de ces familles seraient liés à la dégradation et au vol de 64 véhicules dans et autour des habitations.

Si les parents ne remettent pas en cause les incivilités de leurs enfants, une mère a confié lors de l'audience qu'elle ne pouvait pas tout contrôler. «Je travaille, alors je ne peux pas toujours savoir ce qu'il fait quand je ne suis pas là».

L'avocate d'un des accusés, aujourd'hui majeur, a, quant à elle, rappelé que les parents « n'étaient pas responsables pénalement ou civilement de leur enfant majeur», tout en précisant que la famille a fait une demande de relogement.

DÉCISION PRISE LE 8 DÉCEMBRE

Alors que la décision du tribunal sera communiquée le 8 décembre prochain, un accord serait toujours possible. «Nous menons les procédures jusqu’au bout, mais l’audience ne signifie pas forcément qu’ils seront expulsés. Même si le juge nous donne l’autorisation, il faut ensuite obtenir le concours de la force publique. Pendant ce temps, nous continuons le dialogue avec les locataires», a assuré Michèle Attard.

Si les résidents devaient rester dans leur logement, la directrice générale de Toit et Joie souhaiterait «que les parents se posent des questions et sollicitent de l'aide parentale».


(SOURCE) : cnews.fr LIRE L'ARTICLE COMPLET

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