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Un fonds de 300 millions d’euros : l’offre d’E. Macron aux harkis

Macron va annoncer la création d’un fonds de 300 millions d’euros à destination des harkis et la mise en place d’une loi qui attestera de la « reconnaissance de la Nation des préjudices subis par les personnes rapatriées d’Algérie », rapporte l'Opinion.

Image d'illustration

Par : V.A.

Un hommage sera rendu aux harkis et à leurs descendants, lundi 20 septembre, dans le courant de la matinée, comme le rapporte l’Opinion. Celui-ci aura donc lieu cinq jours avant la Journée nationale à la communauté et aux supplétifs qui ont combattu aux côtés de l’armée française, durant la guerre d’Algérie. Selon les informations dont disposent nos confrères, Emmanuel Macron s’apprête à verser aux harkis un fonds de réparation d’une valeur de 300 millions d’euros, par le biais d’un nouveau projet de loi.

Ce dernier, consulté par l’Opinion, évoquera la « reconnaissance de la Nation », mais fera également état d’un objectif « de réparation » des préjudices infligés aux « personnes rapatriées d’Algérie », ainsi que leurs familles.

« Emmanuel Macron veut frapper très fort »

A l’origine de cette démarche, observe le site d’information : la remise du rapport Stora au sujet de la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie, en janvier dernier. Les responsables de l’association Ajir pour les harkis, à l’époque, avaient fustigé l’absence de clarté quant aux représailles infligées à la communauté restée en Algérie après l’indépendance. « Emmanuel Macron veut frapper très fort, a confié un proche du dossier à nos confrères. La séquence de lundi est préparée depuis des mois en toute discrétion par les conseillers élyséens, de Bruno Roger-Petit, conseiller mémoire, à Cécile Renault, chargée du projet mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie à l’Elysée. »

Si la loi devait être adoptée, conclut le média, elle déterminerait les conditions de mise en œuvre du droit à la réparation. Une commission spéciale serait instituée pour statuer sur les demandes et le montant de l’offre de réparation, après en avoir discuté avec les services de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre.

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