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Seine-Saint-Denis (93) : Le RSA désormais renationalisé ! «Avec une rallonge de 50 à 70 millions d’euros par an»

Dans un département où le nombre de demandes explose, le gouvernement a annoncé la mesure pour cinq ans avec une rallonge de 50 à 70 millions d’euros par an.

Image d'illustration

Par : V.A. / titre revu par: Jean-William L.G. / 01-cnews.fr

Le revenu de solidarité active (RSA) est renationalisé pour une durée de cinq ans en Seine-Saint-Denis. La mesure a été annoncée par le gouvernement mardi 21 septembre, alors que le département ne parvenait plus à le financer à cause du nombre croissant de demandes, indique France Bleu. C’est le Premier ministre en personne, Jean Castex, qui l’a annoncé en visite à Bobigny depuis un chantier d’insertion. Si un accord de principe avait déjà été trouvé au mois de décembre 2020, le gouvernement et le département devaient s’accorder sur un montant. Avec 101.000 bénéficiaires en 2020, les demandes ont explosé en quinze ans pour atteindre le chiffre astronomique de 551 millions d’euros. Selon nos confrères l’enveloppe allouée a ainsi doublé sur la période.

Avec l’arrivée de la crise sanitaire, les dépenses liées au RSZA ont augmenté de 6%, raison pour laquelle le président PS du département, Stéphane Troussel a fait part de son soulagement parlant de « victoire pour la Seine-Saint-Denis » et « d’avancée significative ». Le département a tout de même rappelé qu’il devait prendre en charge 331 millions d’euros (en 2020) contre 220 millions d’euros à l’Etat alors que l’Etat avait promis un « remboursement à l’euro près ». Cela a provoqué « l’asphyxie du financement de nos politiques publiques, à commencer par les politiques d’insertion », a ajouté Stéphane Troussel.

Politique d’insertion renforcée

Transféré depuis 2004 aux départements, le RSA va donc être confié au gouvernement pour cette expérimentation, une première en métropole, puisque la Guyane, Mayotte et La Réunion le testent déjà. L’accord passé prévoit de figer le montant annuel à 520 millions d’euros, et s’il y a surcoût, l’Etat se chargera de verser la différence, soit une rallonge évaluée entre 50 et 70 millions d’euros.

En contrepartie, le département s’est engagé à renforcer sa politique d’insertion, et notamment de la « doubler », a mis en avant Stéphane Troussel. Selon France Bleu, les crédits d’insertion devraient passer de 23 à 46 millions d’euros en 2023. Avec un taux de pauvreté deux fois supérieur à la moyenne nationale, la Seine-Saint-Denis espère se donner de l’air. Cette expérimentation pourrait être mise en place également en Gironde, dans les Landes, en Creuse, Corrèze, dans la Somme ou encore dans l’Aisne.



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