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Marine Le Pen : « Si demain, la France avait besoin de faire appel à de l’immigration, soit »

Lors d’une conférence de presse organisée à Mérignac (Gironde), mercredi 29 septembre, Marine Le Pen a tenu des propos iconoclastes, déclarant être tout à fait prête à « faire appel à l’immigration » si la France en avait besoin un jour, relate Le Figaro.

Image d'illustration

Par : V.A.

A presque six mois de l’élection présidentielle, le paysage politique français n’en finit pas de se réinventer. L’émergence soudaine et puissante d’Eric Zemmour, notamment, ne cesse de rebattre les cartes à droite. Face au journaliste, qui bénéficie d’une stupéfiante dynamique sondagière, Les Républicains (LR) comme le Rassemblement national (RN) se voient contraints de se repositionner, tantôt en se décalant un cran à droite, tantôt en essayant d’incarner la raison face à la radicalité. C’est la voie que semble avoir choisie Marine Le Pen, raconte Le Figaro. En déplacement à Mérignac (Gironde), mercredi 29 septembre, l’ancienne présidente du RN a tenu une conférence de presse, durant laquelle elle a notamment évoqué les pénuries de main-d’œuvre au Royaume-Uni. Et Marine Le Pen de lâcher que, si un jour la France était confrontée aux mêmes problèmes, elle n’aurait aucun remord… à faire appel à des travailleurs étrangers.

Pas d’ « opposition idéologique » à l’immigration

« Je ne suis pas idéologue. (…) Donc, si demain, mon pays, la France, avait besoin de faire appel à de l’immigration, soit », a-t-elle déclaré, ajoutant qu’elle n’était pas « opposée idéologiquement » à l’immigration. Une rupture de ton très nette avec le discours propulsé par Eric Zemmour, qui insiste bien davantage sur l’aspect civilisationnel et identitaire de la chose. Bien sûr, la candidate soutenue par l’ex-Front national n’est pas subitement devenue pro-immigration. Marine Le Pen s’est empressée de le préciser, désamorçant les reproches qui ne manqueraient pas de fuser autrement : « En l’occurrence, je pense que la France n’est pas du tout, du tout, dans [la situation du Royaume-Uni] ». D’autant qu’avec « six millions de chômeurs et dix millions de pauvres », le pays n’aurait certainement pas « besoin de faire appel à l’immigration », conclut-elle. Dans un récent sondage du groupe Harris-Interactive, Marine Le Pen est donnée à 16% des intentions de vote au premier tour — une franche dégringolade, alors qu’Eric Zemmour séduit désormais 13 ou 14% des sondés.



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