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L’endettement stratosphérique de la Ville de Paris est passé de 4,1 milliards en 2015 à 7,7 milliards en 2021

Les documents comptables du ministère de l’Economie et des finances montrent à quel point la dette de la Ville de Paris a explosé en 2020.

Image d'illustration

Par : Le Panache Français / fdesouche.com

Candidate à la présidence de la République, Anne Hidalgo peut déjà tirer une croix sur les suffrages des quelque 150.000 comptables de France, tant la gestion financière de la capitale a de quoi faire cauchemarder la profession. Jugez plutôt : selon les comptes individuels des communes - un document que publie Bercy chaque année - la dette de la Ville de Paris atteignait le montant stratosphérique de 7,71 milliards d’euros au 1er janvier 2021, ce qui représente une augmentation de 867 millions d’euros par rapport à l’endettement évalué à 6,84 milliards d’euros, un an plus tôt.

Cette overdose de millions semble abstraite ? Elle a pourtant des conséquences bien réelles sur le portefeuille des Parisiens. Dans la Ville lumière, la dette par habitant s’élevait à 3.498 euros au 1er janvier, contre 3.097 euros un an auparavant. Ce qui représente une augmentation de 401 euros pour chaque Parisien. À titre de comparaison, l’addition est nettement moins salée à Marseille, où l’endettement s’élevait à 1,5 milliard d’euros fin 2020 (1.772 euros par habitant), ainsi qu’à Lyon (402 millions d’euros de dette, 769 euros par habitant).

Des chiffres qui ont de quoi lever un vent de panique sur l’Hôtel de Ville... Et pourtant, Anne Hidalgo assume, droite dans ses bottes. Sollicitée, la municipalité justifie le surplus d’endettement enregistré en 2020 par les effets de la crise sanitaire, qui a “frappé la Ville de plein fouet”. Dans sa réponse à Capital, le service de presse de la mairie ajoute que “sans soutien réel de l’État, [Paris] a réagi en proposant nombre d’initiatives notamment pour répondre à l’urgence sociale, préserver la santé des Parisiens et soutenir le tissu économique : achat de masques, exonération des droits de terrasses, plan de soutien, RSA... Les confinements ont également impactés les recettes de la Ville à plusieurs niveaux, notamment en ce qui concerne les taxes de séjour, le stationnement ou encore les droits de mutation à titre onéreux (DMTO). Cela a non seulement créé une perte de recettes (à hauteur de 523 millions d’euros), et parallèlement une augmentation des dépenses (à hauteur de 239 millions d’euros), pour la seule année 2020”.

A l’issue d’une telle année, Anne Hidalgo aurait pu décréter un tournant de la rigueur. Mais l’édile, visiblement adepte du “quoi qu’il en coûte” en a décidé autrement. Le budget 2021 en témoigne : à côté du montant des emprunts (965 millions d’euros), la ligne consacrée aux remboursements fait pâle figure : 289 millions d’euros, seulement. Evidemment, le budget d’investissements de 1,45 milliard d’euros voté par la municipalité a largement contribué au déséquilibre de la balance. Que voulez-vous, il fallait bien financer les grands travaux, plus ou moins urgents, (végétalisation de la Concorde, rénovation de base des piliers de la Tour Eiffel, arborisation du pont d’Iéna…) souhaités par Madame la maire.

capital.fr […]


(SOURCE) : fdesouche.com LIRE L'ARTICLE COMPLET



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