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Haute-Garonne : un imam qui avait tenu des propos antisémites relaxé par la justice

En 2017, citant un hadith, un imam toulousain tenait des propos violemment antisémites, appelant explicitement à tuer des Juifs. Selon 20 Minutes, il a pourtant été relaxé par la justice, mardi 14 septembre.

Image d'illustration

Par : V.A.

S’il faut en croire le tribunal judiciaire de Toulouse (Haute-Garonne), l’imam Mohamed Tataiat est un homme « modéré et œcuménique ». En 2017, pourtant, rapporte 20 Minutes, lors d’un prêche livré devant 3 000 fidèles, il avait tenu des propos violemment antisémites. Citant un hadith – ce que la tradition islamique a retenu des discours oraux de Mohamed –, l’imam avait déclaré : « Il y a un Juif derrière moi, viens et tue-le ». Et Mohamed Tataiat ne s’était pas contenté de citer le Prophète des musulmans. Comme l’avait fait remarquer le parquet en juin dernier, lors de l’audience, « le prêche [s’était] poursuivi par des propos au champ lexical guerrier, violent, concernant les juifs et même le Juif, et non les Israéliens. Il [avait] stigmatisé la communauté juive, fait des allusions au contrôle de l’argent, et [multiplié] les stéréotypes antisémites ».

Un coup de pied aux intégristes ?

La Licra, qui s’était portée partie civile contre l’imam, avait également martelé que Mohamed Tataiat « a délibérément fait le choix du texte, de l’angle de son prêche ». Las, le tribunal a en a décidé autrement. Mardi 14 septembre, l’imam a été relaxé des accusations de « provocation à la haine raciale et à la violence en raison de l’origine ». Les juges toulousains, détaille 20 Minutes, ont même estimé que Mohamed Tataiat n’avait pas fait preuve de « volonté de provocation », et ne témoignait pas d’une « pensée à connotation discriminante ». Une décision immédiatement saluée par Abdallah Zekri, président de l’Observatoire national contre l’islamophobie. Il s’est réjoui d’un jugement qui, selon lui, donne « un coup de pied aux intégristes et islamistes ». Et pour cause, selon Abadllah Zekri : « Si l’imam avait été condamné, ces derniers auraient applaudi et dit, [faisant référence au conseil français du culte musulman] “voyez, vous qui prônez la paix” ». Imparable.



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