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Cannabis : l’enfumage des pro-légalisation

Sous couvert de pragmatisme et d'objectivité, les défenseurs de la légalisation manient habilement concepts et arguments pour imposer leurs idées.

Image d'illustration

Par : Amaury Bucco / valeursactuelles.com

C’est une petite musique qui s’installe dans la grande symphonie médiatique : puisque la lutte contre le trafic de cannabis est un échec, pourquoi ne pas réguler celui-ci ? L’idée est d’autant plus alléchante qu’elle avance, à petits pas, et se cache derrière le meilleur argument qui soit, puisqu’il ne dit pas son nom : le pragmatisme. Les députés à l’origine d’un rapport dévoilé au mois d’avril dernier sur le cannabis dit “récréatif” ont ainsi voulu faire la part belle aux faits. « Dans un souci d’exhaustivité et d’objectivité, peut-on lire en préambule, le rapporteur a décidé d’aborder la politique française de répression du trafic et de l’usage du cannabis sous un angle méthodologique proche du contrôle de gestion. »

Quelques lignes plus loin, le document précise que « le rapporteur a souhaité laisser au débat toute sa place pour répondre à chacune des questions posées par la légalisation. Il insiste, en tout cas, sur la nécessité de tourner la page des polémiques stériles et, pour notre pays, de “reprendre le contrôle” d’un secteur en déshérence depuis bien trop longtemps ». Belle manière de tuer dans l’œuf toute possibilité de débat, forcément “stérile”, alors même que la question de la légalisation du cannabis est très loin de faire l’unanimité.

Au ministère de l’Intérieur, où la lutte contre les stupéfiants est une priorité, pas question de se soumettre à cette bienveillante objectivité qui amputerait le débat des questions de fond qu’il soulève. « C’est un sujet profondément moral et idéologique, assure une source interne. Reculer sur le cannabis, c’est porter un coup supplémentaire contre l’autorité de l’État en capitulant face aux trafiquants et aux dégâts causés dans la société. » D’où les termes utilisés par le ministre Gérald Darmanin, qui n’a pas hésité à traiter publiquement le cannabis de « merde », au grand dam des parlementaires à l’origine de ce très objectif rapport, qui se sont émus de « la persistance de tels discours réducteurs qui étonne à une époque où l’évidence d’un changement s’impose ».

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