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Benoît Hamon quitte la vie politique “pour se concentrer sur un mouvement citoyen dédié à l'accueil des migrants”

Dans un entretien accordé au Monde, l'ancien candidat PS à la présidentielle de 2017 annonce se retirer de la vie politique pour se concentrer sur un mouvement citoyen dédié à l'accueil des migrants.

Image d'illustration

Par : V.A.

Benoît Hamon avait disparu depuis quelque temps de la scène politique. Son absence va se prolonger puisqu’il annonce au Monde se retirer de la scène nationale pour se concentrer sur ses activités. À 54 ans, l’ancien ministre explique que c’est une décision réfléchie : « J’ai cheminé dans une sorte de zone grise entre l’époque où j’étais très impliqué dans la vie politique jusqu’à l’élection présidentielle de 2017, puis dans une transition hybride entre un engagement partisan et une vie personnelle, un métier, qui m’éloignaient de plus en plus de la politique. Je n’ai pas l’impression d’un grand saut dans le vide ». L’ancien président du Mouvement des Jeunes socialistes dévoile qu’il avait « moins envie de participer au débat public sous la forme classique » tout en ressentant « le besoin d’être davantage dans l’action ».

Aucune intervention dans la présidentielle

Quatre ans après avoir fondé son mouvement Génération.s, l’ancien candidat PS à la présidentielle de 2017 – qui avait récolté 6,36% des voix – sera directeur général de « Singa », un mouvement citoyen dédié à l’accueil des migrants. « Renoncer à l’action politique, ce n’est pas renoncer à l’action », souligne-t-il. Benoît Hamon assure qu’il ne soutiendra aucun candidat, et n’interviendra pas dans la future campagne présidentielle. La raison ? Le morcellement de son camp : « Je ne suis pas totalement excité de devoir choisir entre cinq ou six candidats de gauche et écologistes ». Toujours conseiller régional Île-de-France, Benoît Hamon ne sait pas s’il quittera sa dernière fonction publique. Il exprime aussi son plus grand regret politique : « Le plus grand échec de ma génération est l’état de délabrement intellectuel que l’on mesure aux discours sur le grand remplacement, la haine de l’étranger, de l’égalité, l’hostilité aux pauvres, aux femmes. (…) Les fléaux contre lesquels je me suis battu jeune sont plus forts aujourd’hui que quand j’avais 18 ans ».



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