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Affaire Taha Bouhafs : l’ex-candidat rompt son silence et charge Clémentine Autain

L’ex-candidat aux élections législatives a publié un long communiqué, mardi, dans lequel il demande l’organisation d’une procédure en bonne et due forme.

Image d'illustration

Durant près de deux mois, il a gardé le silence. Le 9 mai dernier, Taha Bouhafs annonçait renoncer à être le candidat de La France insoumise à Vénissieux, dans le Rhône, en vue des élections législatives. Dans un court communiqué, il affirmait plier face à une « campagne raciste » le visant. Dans la foulée, il recevait le soutien de la majorité des cadres de LFI… avant qu’une large partie d’entre eux n’effacent leurs messages, lorsqu’avait été révélé que Taha Bouhafs avait renoncé à cause d’accusations d’agressions sexuelles.

Ce mardi 5 juillet, l’ancien journaliste revient sur l’affaire dans un nouveau communiqué, long de six pages, qu’il a publié sur son compte Twitter. Expliquant avoir gardé le silence pour ne pas nuire à la campagne législative de la gauche, il réclame désormais justice, et charge lourdement la députée LFI Clémentine Autain. Selon lui, c’est elle qui l’aurait poussé à invoquer le racisme au moment de se retirer, affirmant même qu’elle était prête à « appuyer cette version publiquement ». Une déclaration qu’elle aurait faite juste après avoir annoncé à Taha Bouhafs qu’il était la cible d’accusations sur son comportement avec les femmes.

LFI aurait-elle menti ?

L’ex-candidat affirme également que Clémentine Autain et le comité de lutte contre les violences sexuelles et sexistes (VSS) de LFI auraient refusé d’attendre sa version – pas plus qu’ils ne lui auraient donné l’opportunité de connaître le détail des accusations à son encontre. Taha Bouhafs accuse donc le parti d’avoir menti en déclarant, le 11 mai, que LFI l’avait confronté à ces accusations. Enfin, il souligne n’avoir jamais reçu de réponse aux courriers adressés à la direction, réclamant l’organisation d’une procédure en bonne et due forme.

« Je ne veux pas que l’affaire soit étouffée, oubliée, je vous demande simplement une procédure juste et équitable où le fondamental principe du contradictoire sera respecté », écrit-il donc en s’adressant aux militants insoumis et à la direction du parti. Il martèle que LFI en a « l’obligation politique et morale », puisqu’il en est toujours membre et que les convictions portées par la formation mélenchoniste devraient la pousser à « refuser la vindicte » et les « procès par contumace » au profit d’une véritable justice.

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