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[VIDEO] - Champigny : Trois interpellations suite à un refus d'obtempérer, le commissariat attaqué

Refus d'obtempérer, interpellations houleuses, rébellions, attaque du commissariat et gaz lacrymogènes : la soirée de dimanche a été difficile pour les policiers. Trois hommes ont été interpellés et deux agents ont été blessés.

Image d'illustration

Un refus d'obtempérer a viré à l'agression des forces de l'ordre à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) ce dimanche soir. Trois suspects ont été interpellés dans un climat de vive tension et deux policiers ont été blessés. Une quarantaine de personnes ont ensuite tenté de pénétrer de force dans le commissariat et ont été repoussés à coups de grenades lacrymogène.

Cette affaire a débuté par un contrôle routier vers 21h15, route du Plessis à Chennevières-sur-Marne. Une patrouille de police aperçoit une Renault Dacia avec deux individus à bord et deux autres assis sur le toit, âgés d'une vingtaine d'années. Les fonctionnaires décident de procéder au contrôle du véhicule mais le conducteur refuse de s'arrêter. "Les deux personnes assises sur le toit ont fait des gestes au chauffeur pour qu'il accélère", indique une source proche de l'affaire.

Le fuyard prend la direction de Champigny et s'engage sur l'avenue Boileau, puis pénètre dans la cité du Bois-l'Abbé. Il s'arrête au niveau du square Jean-Goujon et prend la fuite en courant. Son passager et les deux jeunes hommes assis sur le toit se montrent alors agressifs envers les trois policiers. "Ils s'en sont pris aux fonctionnaires pour les empêcher de se lancer à la poursuite du conducteur", observe une source policière. Les policiers sont pris à partie et agrippés par ces trois hommes qui se mettent à hurler.

Une quarantaine d'individus

Les forces de l'ordre se retrouvent encerclées par plusieurs personnes, notamment des habitants. Une partie de la scène a été filmée par un témoin qui a publié sa vidéo sur le réseau social Snapchat. On y aperçoit les trois interpellés, dont deux qui se rebellent. Dans le même temps, un policier en civil fait usage de gaz lacrymogène envers deux personnes - un jeune homme et une jeune femme - pour faire respecter le périmètre de sécurité. L'un des policiers affirme avoir été frappé au visage par l'un des interpellés, il a été blessé au niveau d'une arcade. L'un de ses collègues a été quant à lui touché au niveau du dos.



Les trois suspects ont été placés en garde à vue au commissariat de Champigny. Un peu plus tard dans la soirée, une quarantaine de personnes sont arrivées devant les locaux de police et ont tenté de pénétrer de force pour les libérer. "Certains ont tenté de pénétrer par l'accueil en passant par le tourniquet et il y a eu un tir de mortier d'artifice sur la façade du bâtiment", décrit cette source policière. Sept grenades lacrymogènes ont été nécessaires pour repousser le groupe hostile. Aucun des auteurs n'a pu être interpellé au moment des faits.



«Il y avait 40 policiers à la BTC il y a quelques années, ils ne sont maintenant que 26»

"Ces individus ont tenté de s'introduire dans le commissariat pour récupérer les interpellés", déplore Reda Belhaj, secrétaire départemental du syndicat Unité SGP Police FO. Ce même commissariat avait déjà été attaqué récemment rappelle-t-il, notamment en octobre 2020. "Cela fait des années que nous signalons la problématique du Bois-l'Abbé, classé quartier de reconquête républicaine (QRR), qui est de plus en plus difficile", martèle le syndicaliste qui dénonce un manque d'effectifs.

"Ce week-end il n'y avait pas assez de policiers pour faire une police-secours (l'équipage qui prend en charge toutes les interventions urgentes, ndlr). Ce sont les policiers de la brigade territoriale de contact (BTC) qui ont dû s'en charger, alors que cette unité avait au départ été créée pour justement patrouiller au Bois-l'Abbé, connaître les habitants et faire un travail de proximité", poursuit-il. "Il y avait 40 policiers à la BTC il y a quelques années, ils ne sont maintenant que 26. Quand aux trois brigades de jour, elles ne sont plus composées que de 8 policiers chacune, contre 12 auparavant. Forcément, pour une commune de 80 000 habitants, ça ne peut pas fonctionner alors même que la violence est en train de se banaliser chez les jeunes".


(SOURCE) : actu17.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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