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Paris : Le dealer vendait du cannabis dans des paquets de bonbons avec des marques parodiées

Les policiers de la BAC ont interpellé un jeune dealer de 19 ans durant sa livraison de drogue à domicile, dans le sud de Paris. Il venait de sortir de prison et a nié les faits, malgré les éléments le mettant en cause.

Image d'illustration

Des emballages plutôt originaux et un trafiquant de drogue derrière les barreaux. Un jeune homme âgé de 19 ans a été interpellé par les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) du Xe arrondissement alors qu'il était en pleine livraison de cannabis à domicile. Il ne s'était pas rendu compte qu'il était suivi et observé par les fonctionnaires en civil.

L'affaire a débuté par un contrôle des policiers de la BAC du XVe arrondissement, le 31 mai dernier vers 19 heures. Les fonctionnaires ont d'abord repéré un jeune homme qui cherchait son chemin avec son téléphone. Ils ont décidé d'observer ses faits et gestes, soupçonnant que ce dernier soit un livreur de drogue à domicile. Une méthode appelée "Uber shit" dans le jargon policier.

Durant une heure, le suspect entre dans des résidences ou des immeubles, puis ressort quelques minutes plus tard. Il pénètre ensuite dans un bâtiment de la rue Blomet puis réapparaît. Cette fois, il semble avoir récupéré des produits stupéfiants. Les policiers décident de l'arrêter pour effectuer des vérifications. Le jeune homme transportait plusieurs sachets ressemblant à des paquets de bonbons, dont la marque a été parodiée. "Nesquik" est devenu "Nesqweed" ("weed" signifie "herbe" en anglais, ndlr), "Oasis" a été transformé en "Oashish", et "Haribo" en "Hashibo", avec comme punchline : "Les Schtroumpfs drogués". Sur chaque sachet, les couleurs et l'écriture des marques ont été conservées.

Le suspect transportait au total 50 grammes de résine de cannabis et 30 grammes de la même drogue. Il avait aussi sur lui près de 150 euros en billets de 20 et de 10 euros, ainsi que quelques grinders, qui servent à broyer l'herbe de cannabis avant de la fumer.

Trahi par son téléphone

Placé en garde à vue, le dealer originaire d'Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) a nié les faits, affirmant qu'il s'agissait de stupéfiants pour sa consommation personnelle. "L'exploitation de son téléphone a montré qu'il livrait de manière très régulière des clients depuis un mois", confie une source proche de l'affaire. "Il venait de sortir de prison pour des faits de violences conjugales".

Jugé dans le cadre d'une comparution immédiate le 3 juin, le jeune dealer a été condamné à une peine de prison avec mandat de dépôt. Il a été incarcéré à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne).


(SOURCE) : actu17.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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