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Législatives 2022 : Jean-Luc Mélenchon a créé un « incident » face à un policier avant son meeting de Toulouse

Selon nos informations, le leader de la France insoumise s’en est pris verbalement à un policier avant son meeting à Toulouse, ce mardi.

Image d'illustration

Le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, tenait son meeting d’entre-deux tours des législatives à Toulouse, mardi 14 juin. Devant un millier de sympathisants, le prétendant au poste de Premier ministre souhaitait mobiliser les électeurs, dans une ville où les candidats NUPES se sont qualifiés dans l’ensemble des circonscriptions. Une démonstration de force politique qui a suivi une autre démonstration de force… contre un gardien de la paix.

A quelques kilomètres de la salle Jean-Mermoz, où se tenait la réunion, une valise suspecte abandonnée est repérée face à la gare Matabiau. Un fait divers fréquent et souvent sans conséquence autour de la gare de Toulouse qui va prendre une tournure plus politique. Comme à l’accoutumée, des policiers sont appelés par les badauds afin de procéder à la sécurisation de la zone, dans un contexte de risque terroriste. En attendant les démineurs, les agents de police arrivés sur place installent un périmètre de sécurité « d’environ deux cents mètres autour de l’objet », raconte une mention de service relatant l’épisode.

Un périmètre de sécurité qui s’étend à l’angle du boulevard Bonrepos et de la rue Bayard et qui englobe l’hôtel Ibis, choisi par les équipes de la NUPES pour y loger leur chef de troupe, Jean-Luc Mélenchon. Sorti de la gare, quelques minutes avant son discours, l’ancien candidat à l’élection présidentielle se présente face à un gardien de la paix, « accompagné de deux femmes ». Le leader de la France insoumise « demande à pénétrer dans le périmètre de sécurité afin d’accéder à l’hôtel ». Ce à quoi le policier répond par la négative, comme l’indique sa mention de service, consultée par Valeurs actuelles.

« Il insiste en parlant très fort »

Le ton monte entre les deux hommes. Le gardien de la paix reconnait alors le député sortant des Bouches-du-Rhône : « Il insiste en parlant très fort en disant que c’était n’importe quoi de ne pas le laisser pénétrer dans le périmètre de sécurité. » Une des deux accompagnatrices de Jean-Luc Mélenchon tente d’expliquer au policier qu’il s’agit d’une question de sécurité pour leur leader. « Je réponds toujours par la négative, en insistant sur le fait que pour sa sécurité il ne passera pas, du moins le temps nécessaire à l’intervention des démineurs », écrit l’agent dans son rapport.

Si une seconde entrée se situait « à environ un mètre cinquante sur sa droite », le leader de la coalition de gauche insiste avant de faire demi-tour. « D’un air dédaigneux, il dit à ses deux accompagnatrices ‘c’est bon’ », poursuit la note. Il finira par « partir en soufflant » vers la deuxième porte d’entrée, avant qu’une de ses collaboratrices reviennent vers le policier lui informant « qu’en tant que député, il avait obligation de le laisser passer ».

Un habitué des sorties contre les forces de l’ordre

Une scène qui rappelle l’épisode de la perquisition des locaux parlementaires de la France insoumise, en octobre 2018. Ce jour-là, le député affrontait un policier et tentait de forcer la porte de sa permanence, alors que des fonctionnaires procédaient à une perquisition. La scène, filmée, a fait depuis le tour des chaînes de télévision, avec sa célèbre formule : « La République c’est moi ! » Une séquence qui a marqué l’opinion publique mais aussi des cadres du parti qui, pour certains, ont regretté un « dérapage » de leur patron.

Aujourd’hui à la tête de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES) pour les élections législatives, Jean-Luc Mélenchon espère obtenir une majorité au Parlement et ainsi s’installer à Matignon. Durant la campagne du premier tour, il s’était déjà illustré par un tweet anti-flics. « La police tue », avait-il publié sur ses réseaux sociaux, après l’intervention des forces de l’ordre dans le 18e arrondissement de Paris pour un refus d’obtempérer qui a coûté la vie à une passagère de la voiture.

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