France

[France][bsummary]

Europe

[Europe][bsummary]

International

[International][bsummary]

SCI-TECH

[SCI-TECH][bigposts]

Faits divers

[Faits divers][twocolumns]
Suivez nous sur :

Le gouvernement réautorise les tirs d’effarouchement contre les ours des Pyrénées

Mardi 21 juin, un arrêté réautorisant les tirs d’effarouchement des ours des Pyrénées a été publié au Journal officiel. L’objectif est d’empêcher la prédation des troupeaux par les plantigrades.

Image d'illustration

C’est officiel. Mardi 21 juin, un arrêté réautorisant les tirs d’effarouchement des ours des Pyrénées a été publié au Journal officiel, rapporte France 3 Occitanie. L’objectif est d’empêcher la prédation des troupeaux par les plantigrades. La mesure, à titre expérimental, avait été mise en place en 2019. Elle est donc désormais pérennisée. Ce dispositif prévoit que, sur dérogation préfectorale, les éleveurs puissent avoir recours à un effarouchement simple (moyens sonores, olfactifs et lumineux) ou à un effarouchement « renforcé » à l’aide de tirs non létaux (cartouches à double détonation ou balles en caoutchouc). À l’exclusion du cœur du Parc national des Pyrénées.

Les associations de défense de l’ours vent debout

Les associations de défense de l’ours brun des Pyrénées ont vivement réagi. Alain Reynes, de l’association Pays de l’ours-Adet, juge cette décision « incompréhensible ». « Le gouvernement réagit comme si de rien n’était. Alors que ces mesures d’effarouchement coûtent cher, sont critiquées par les experts, par les associations et qu’elles ne sont pas soutenues par la majorité des Français. C’est injustifiable ! On ne comprend pas quel est le projet de l’Etat en la matière. Il navigue à vue, sans boussole », s’indigne le militant associatif. Pourtant, les ministères de la Transition écologique et de l’Agriculture estiment désormais qu’avec trois ans de recul, les bilans montrent « l’absence d’effets négatifs apparents » sur la population d’ours et « une certaine efficacité concernant l’évitement de la prédation ». Les associations pro-ours entendent déposer un recours devant le Conseil d’Etat. La population d’ursidés est désormais estimée à 70 ours en 2021 (64 en 2020, 59 en 2019), selon l’Office français pour la biodiversité.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans les commentaires sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à 01topinfo.fr ®