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« Je me suis vu mourir ! » : un policier raconte son agression par cinq jeunes de cité

En mars 2021, un policier a été violemment agressé par des individus à Bagneux. Il a témoigné devant la justice mardi 14 juin.

Image d'illustration

« Une horde de prédateurs », comme il les qualifie, auraient pu le tuer. Mardi 14 juin, un policier est revenu sur cette agression qui aurait pu lui coûter la vie, le 9 mars 2021 à Bagneux (Val-de-Marne). Cinq jeunes de la cité de l’Abbé-Grégoire sont jugés mardi 14 et mercredi 15 juin par la 18e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine), rapporte le Parisien. Ces individus sont suspectés d’avoir roué de coups un policier de la brigade anticriminalité du 94.

Ils voulaient leur « faire la peau »

À l’issue d’une course-poursuite débutée à Cachan, dans les Hauts-de-Seine, deux agents de la BAC 94 se sont retrouvés dans la cité de l’Abbé-Grégoire à Bagneux. C’est là-bas que les policiers ont fait face à des individus hostiles, relate le Parisien. Le groupe leur a directement foncé dessus. « J’entendais leurs insultes, leurs invectives, j’avais le sentiment que leur volonté, c’était tout simplement de nous faire la peau », a dénoncé l’agent que le Parisien prénomme Fabien. Il a réussi à leur échapper, avant d’être finalement rattrapé plus loin. Fabien a alors été roué de coups : « Je me suis vu mourir. Sans l’intervention de mon collègue, ils m’auraient massacré. »

« Le groupe ne semblait avoir peur de rien »

Son collègue a en effet tiré quatre balles dans le vide, pour faire fuir les agresseurs virulents. Mais cela n’a d’abord pas eu l’effet escompté : « Le groupe, et notamment le meneur, ne semblait avoir peur de rien. Ni de notre qualité de policiers, ni des coups de feu tirés », a indiqué l’un des policiers. Le fonctionnaire roué de coups est ressorti de cette agression avec de multiples fractures au visage, notamment aux pommettes, au nez et au plancher orbital gauche. Des blessures aussi bien physiques que morales… L’agent, auteur des tirs, a d’ailleurs songé à quitter la BAC pour intégrer un service moins dangereux au quotidien, relate le Parisien : « Je ne l’ai finalement pas fait. Mais depuis ce 9 mars 2021, je suis fonctionnaire de police, je ne suis plus baqueux. »

Les suspects nient les faits

Quant aux cinq suspects, âgés de 20 à 22 ans, ils ont été interpellés tous ensemble dans un appartement le jour même de l’agression. Ils sont poursuivis pour « violences aggravées », mais ces derniers nient les faits en bloc. Ils assurent que les enquêteurs les confondent avec d’autres jeunes. Le délibéré du procès est attendu dans la soirée de ce mercredi 15 juin.

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