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Incidents au Stade de France : Trois questions sur la suppression des images de vidéosurveillance

La suppression des images de surveillance du Stade de France soulève de nombreuses questions

Image d'illustration

L’ESSENTIEL

  1. Le monde du football et la classe politique se sont insurgés après avoir découvert que les images de vidéosurveillance du Stade de France avaient été supprimées.
  2. Si les images prises dans et autour de l’enceinte sportive ont été supprimées, ce n’est pas le cas d’autres captées par les caméras installées dans les rues de Saint-Denis, dans les gares et stations de métro proches.

Les jours passent et la polémique autour des incidents survenus en marge de la finale de la Ligue des champions ne dégonfle pas. Dysfonctionnements en termes de gestion des foules, problèmes de sécurité, communication gouvernementale catastrophique… Et désormais controverse concernant la suppression des images captées par les caméras de surveillance du Stade de France. Pourquoi ces images ont-elles été détruites ? Quelles sont-elles qui restent ? 20 Minutes fait le point, après les auditions au Sénat des responsables de la RATP et de la SNCF.

Quelles sont les images qui ont été supprimées ?

Le 9 juin, Erwan Le Prévost, directeur des affaires institutionnelles de la Fédération française de football, faisait savoir aux sénateurs que les images filmées autour du Stade de France avaient été détruites au bout de sept jours, faute d’une réquisition de la justice. « Les images sont disponibles pendant sept jours. Au bout de sept jours, elles sont automatiquement détruites et la seule façon, c’est qu’on aurait dû avoir une réquisition pour les fournir aux différentes populations. »

Une déclaration qui avait suscité la surprise et l’incompréhension de plusieurs sénateurs. Laurent Lafon, président de la commission de la culture, n’a pas caché son étonnement. « Nous sommes surpris, le préfet a saisi la justice très rapidement, il y a eu largement le temps de saisir », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il était nécessaire de comprendre « ce qui s’est passé ». « L’information que nous avons obtenue sur les images vidéo nous interpelle », a souligné pour sa part le président de la commission des lois, François-Noël Buffet.

Pourquoi n’ont-elles pas été réquisitionnées plus tôt ?

Pour le sénateur David Assouline, « des images très violentes existaient et elles ont été effacées sept jours après les faits. Pourquoi n’ont-elles pas été réquisitionnées ? » s’est-il demandé. Également auditionné après la délégation de la FFF, le maire de Liverpool, Steve Rotheram, a expliqué qu’il ne parvenait pas « à comprendre pourquoi les vidéos ont été détruites ». Il se trouve que, durant plusieurs jours, aucun supporter n’avait déposé plainte pour des violences commises dans le stade ou aux abords immédiats.

Mais depuis, trois supporters -deux Anglais et un Espagnol – ont déposé plainte pour des vols à la tire, indique à 20 Minutes le parquet de Bobigny. Et une enquête ouverte concernant cette fameuse histoire de faux billets. Une source judiciaire, interrogée par Europe 1, s’est étonné que la FFF n’ait pas pris l’initiative de sauvegarder et de mettre ces images à disposition de la justice, au cas où des supporters attendraient plusieurs jours pour déposer plainte.

« Nous avons effectivement envoyé une réquisition, même si ces vidéos ne seront pas très utiles pour notre enquête sur les faux billets, elles seront plus utiles pour les violences et les agressions », a indiqué une source proche du dossier à l’AFP. Cette demande a été envoyée par la Brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA) de la police judiciaire parisienne, chargée par le parquet de Bobigny d’enquêter sur la fausse billetterie le soir de la finale Real Madrid-Liverpool, précédée par des scènes de chaos aux abords du Stade de France.

L’information « selon laquelle ces images ne seraient pas conservées un mois, durée légale maximum autorisée, mais seulement quelques jours – information que nous ignorions - nous a conduit à les solliciter tout de même », a expliqué le parquet de Bobigny. « Nous attendons le retour pour savoir si ces images ont été supprimées ou conservées », a-t-il ajouté. […] L'ARTICLE COMPLET ICI


(SOURCE) : 20minutes.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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