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Affaire Damien Abad : « il ne m'a jamais pelotée ! », la blague douteuse d’une ministre

Trois femmes accusent Damien Abad de faits graves de violences sexuelles – deux fois pour viol, une fois pour tentative de viol –. Une enquête est en cours mais pour le moment l'exécutif renvoie uniquement vers une réponse judiciaire s'autorisant même des remarques douteuses.

Image d'illustration

"Je peux vous assurer que s’il y a de nouveaux éléments, si la justice est à nouveau saisie, on tirera toutes les conséquences." Voici le discours que tenait Elisabeth Borne au lendemain des révélations d'agressions sexuelles sur Damien Abad de Mediapart. C'était le 21 mai dernier. Depuis un nouveau témoignage a été rendu public. Cette fois-ci, la Première ministre déclare sur les ondes de RTL, le 17 juin : "Je ne peux pas me fonder sur des témoignages anonymes dans les colonnes d'un de vos collègues." Précisant que pour elle, la justice est la seule institution qui peut agir.

Pourtant, comme le rapporte Libération, l'Élysée promet de réfléchir à "la manière de se saisir du sujet, car on est clairement dans un cycle où un témoignage en appelle un autre." Si ça part d'un bon sentiment, la réaction douteuse d'une ministre sème le doute sur le sérieux accordé à cette affaire. Dans un premier temps, elle s'indigne : "Les gens qui ne déposent pas plainte, c'est quand même un problème." Pour rappel, le dépôt de plainte reste très minoritaire dans ces types de faits. Avant d'ajouter une réflexion qui prouve la mentalité présente au sein de la majorité : "Damien Abad ne m'a jamais pelotée." Une phrase très douteuse qui va faire couler beaucoup d'encre...

La méprise d'Emmanuel Macron

Depuis que l'affaire Damien Abad a été dévoilée, l'exécutif renvoie uniquement vers une réponse judiciaire. Une méprise de la part d'Emmanuel Macron qui agace, à tel point qu'une jeune femme l'interpelle dans la rue sur ce sujet : «Vous mettez à la tête de l’Etat des hommes accusés de viols et de violences sur les femmes. Pourquoi ?" L'incompréhension règne, notamment face à l'absence de réaction du président, ou à sa défense du mis en cause face à un de ses ministres soupçonné d'agression sexuelle - de Nicolas Hulot à Damien Abad en passant par Gérald Darmanin (toujours au pouvoir) -.

Quand l'affaire a éclaté pour ce dernier, Emmanuel Macron a déclaré que pour lui son ministre est "la victime d'un jugement de rue." Concernant Nicolas Hulot, il a reçu le soutien du chef de l'Etat. Son porte-parole, Bruno Roger-Petit, a affirmé que "le Président a pris cela avec une sérénité de marbre" à propos du reportage d'Envoyé Spécial regroupant des témoignages chocs. Pour Jean-Michel Aphatie, le gouvernement a clairement exprimé son désintérêt avec cette remarque : "Voilà une femme qui dit qu'un homme l'a violé et au sommet de l'État c'est du marbre. Rien qui bouge. Accusation de viol ? Mais circulez, de quoi on va parler, de rien." Rien d'étonnant donc au fait que les victimes témoignent anonymement...


(SOURCE) : gala.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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