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[VIDEO] – Législatives : Le parti socialiste adopte largement l'accord avec LFI et EELV

Le Conseil national du parti socialiste a ratifié, jeudi soir, la création d'une union de la gauche en vue des élections législatives

Image d'illustration

Emmanuel Macron va bien faire face à une grande coalition de gauche. Jeudi soir, le Conseil national du parti socialiste a ratifié l’accord créant la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) avec LFI, EELV et le PCF en vue des législatives de juin prochain. Le « pour » l’a emporté avec 62 % des voix. L’accord a été adopté par 167 voix pour, 101 contre, et 24 absentions.

« Maintenant, nous allons mener campagne ensemble. Nous sommes très fiers de pouvoir porter les prochains combats des prochaines semaines et tenter de réveiller l’espoir pour permettre une alternative à la majorité qui nous est promise pour Emmanuel Macron », a lancé le premier secrétaire du PS. Mais Olivier Faure a adressé un message d’avertissement à Jean-Luc Mélenchon : « Désormais, pèse sur ses épaules une immense responsabilité. Il est celui qui représente la principale force de cette coalition mais doit désormais porter la parole de toute la coalition, et faire en sorte que chacune et chacun s’y retrouvent et aient le sentiment d’un avenir partagé. »



70 circonscriptins pour le PS

Selon la liste consultée par l’AFP, sur les 70 circonscriptions obtenues par le PS, une bonne vingtaine sont gagnables. Mais les circonscriptions de trois sortants ont été sacrifiées : David Habib dans les Pyrénées-Atlantiques, Christian Hutin dans le Nord (qui ne souhaitait pas se représenter) et Michèle Victory dans l’Ardèche. Auxquelles s’ajoute la 1ère circonscription dans la Loire de Régis Juanico (Générations), que le PS pensait récupérer. Lamia El Araaje, dont l’élection en 2021 a été invalidée en 2022, s’estime elle aussi flouée, l’accord investissant Danielle Simonnet. Une motion a été votée au Conseil pour donner mandat de renégocier en faveur de la socialiste.

Malgré des « réserves concernant l’Europe », la maire de Lille Martine Aubry, figure historique du PS, a soutenu l’accord, estimant que « les électeurs de gauche ont exprimé lors du premier tour des élections présidentielles une forte aspiration au rassemblement et à l’unité ». Plusieurs maires de grandes villes ont également appelé à le soutenir. Parmi eux Johanna Rolland (Nantes) qui a dirigé la campagne d’Anne Hidalgo à l’Elysée, Benoît Payan (Marseille) ou encore Mathieu Klein (Nancy).

La direction socialiste fait toutefois face à la fronde de personnalités du parti. L’ancien président François Hollande a « récusé l’accord sur le fond et les circonscriptions », tandis que son ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve a mis sa menace à exécution en quittant le parti. Un autre ex-chef du gouvernement, Jean-Marc Ayrault, a déploré auprès de l’AFP un « rafistolage » et une « forme de démission » qui risque de fracturer le PS.


(SOURCE) : 20minutes.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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