« Le quoi qu’il en croûte ! » : Macron et ses aides financières pointées du doigt - 01Topinfo

Alors que le nouveau quinquennat d'Emmanuel Macron commence tout juste, ses opposants politiques semblent déjà l'attendre au tournant. Même dans son camp, les critiques par rapport aux aides financières mises en place par l'État au plus fort de la crise du Covid, fusent.

*Image d'illustration : © DR | Retouche / Montage photos: JN-William L.G., Directeur de publication de 01topinfo*

Par : Clara Gaillot

Aucun répit pour Emmanuel Macron. Ce lundi 23 mai se tenait le tout premier conseil des ministres du nouveau quinquennat du président, avec le gouvernement fraîchement composé par la Première ministre Élisabeth Borne. L'occasion de définir les priorités des 100 premiers jours du mandat. Éducation, santé et écologie viennent ainsi se greffer au pouvoir d'achat, préoccupation principale des Français, au centre de nombreux programmes électoraux lors de la présidentielle 2022. Et alors que l'inflation guette, le gouvernement souhaite mettre en vigueur une série de mesures pour compenser la hausse des prix.

Mais selon certains élus macronistes, ces aides financières ne feraient qu'encourager le mécontentement des Français. “C'est le quoi qu'il en croûte”, résume grossièrement François Patriat, président du groupe sénatorial La République en Marche, dans L'Opinion. “On n'en fait jamais assez, l'insatisfaction est permanente. Alors que dans beaucoup de pays, les gens ne considèrent pas que la hausse des prix soit de la responsabilité de l'État”, pointe un macroniste interrogé dans le quotidien.

Gouvernement Borne : un démarrage freiné par l'affaire Damien Abad

Les premiers jours du gouvernement Borne sont toutefois encombrés par une actualité encore moins réjouissante que l'inflation : l'affaire Damien Abad. Nommé ministre des Solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées le 20 mai dernier, l'ex-porte parole de François Fillon est au cœur de toutes les discussions en raison des deux accusations de viols qui le visent. Les faits présumés remonteraient à 2010 et 2011, lorsqu'il était député européen. Ce lundi 23 mai, le nouveau ministre, atteint d'arthrogrypose, un handicap congénital, s'est défendu dans les colonnes du Figaro, en donnant notamment les détails de sa vie sexuelle.

(SOURCE) : gala.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET