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« Je ne suis pas membre du Parti communiste chinois ! », se défend le député-candidat LREM Buon Tan

Accusé d’être un relais d’influence de Pékin, le député marcheur de Paris, candidat à sa réélection, dénonce une "campagne de calomnies".

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Il s’était notamment fait remarquer en janvier dernier, en étant le seul député de la majorité à voter contre une résolution qualifiant le traitement des Ouïgours en Chine de génocide. Mais ce n’est pas seulement d’une tolérance à l’égard de Pékin dont Buon Tan est accusé. Dans un texte académique repris dans une enquête du Point, un chercheur australien spécialiste de l’espionnage chinois soulignait les liens étroits entretenus par le député LREM de Paris avec le Parti communiste chinois, étant notamment listé comme membre exécutif d’organisations créées par le parti. Des affiliations qui ne figurent d’ailleurs pas sur sa déclaration à la Haute autorité pour la transparence dans la vie publique (HATVP). Mais dans un entretien accordé à l’hebdomadaire ce mercredi 25 mai, l’élu marcheur se défend d’être membre du PCC, dénonçant une « campagne de calomnies ».

« Je suis né au Cambodge et je suis arrivé en France en tant que réfugié apatride. J’ai fait ma vie en France, et aujourd’hui, j’ai un pays, c’est la France. Point. Évidemment que je ne suis pas membre du Parti communiste chinois, ni membre dirigeant de ces organisations », assure-t-il. Et de poursuivre, à propos des organisations dans lesquelles il prend part : « Aucune association en Chine ne peut être créée sans l’assentiment du gouvernement. Par définition, toutes les associations sont en lien avec l’État chinois. Le fait que j’échange avec ces organisations ne fait pas de moi un membre actif. »

« J’ai fui moi-même un génocide »

Interrogé ensuite sur sa prise de position remarquée à l’Assemblée nationale sur la situation des Ouïgours, le député, candidat à sa réélection, se justifie par son passé cambodgien. « J’ai fui moi-même un génocide. Avec ce que j’ai vécu, je ne peux en aucune façon voter pour soutenir un génocide, quel qu’il soit », affirme-t-il, en estimant néanmoins que « ce n’est pas au politique de décider si quelque chose relève du génocide ou pas », mais « à la justice ». Il réfute également avoir reçu « des pressions » du pouvoir chinois pour influer sur son vote.

Réinvesti par la majorité pour les législatives malgré les soupçons qui portent sur lui, Buon Tan affrontera notamment Sandrine Rousseau (EELV)… et une autre Sandrine Rousseau (Mouvement de la Ruralité). « Madame Rousseau voit le 13e du haut de l’avion où elle a sauté en parachute. Elle va avoir besoin de temps pour atterrir de son parachute et découvrir le 13e », tacle-t-il, au sujet de la candidate de la Nupes.

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