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Guerre en Ukraine : la Russie lance « un puissant assaut » à Marioupol

Plusieurs unités envoyées par Moscou ont entamé une offensive sur l’usine Azovstal. La résistance ukrainienne est menée par le bataillon Azov.

Image d'illustration

L'armée russe et les forces prorusses ont lancé, mardi 3 mai, une offensive sur l'aciérie Azovstal, dernière poche de résistance ukrainienne de la ville de Marioupol. « Un puissant assaut sur le territoire d'Azovstal est en cours, avec le soutien de véhicules blindés, de chars, avec des tentatives de débarquement de troupes, avec l'aide de bateaux et d'un grand nombre d'éléments d'infanterie », a affirmé Sviatoslav Palamar, commandant adjoint du régiment Azov - qui défend le site – dans un message vidéo sur Telegram.

« Des unités de l'armée russe et de la République populaire de Donetsk, utilisant de l'artillerie et des avions, commencent à détruire » les « positions de tir » de combattants ukrainiens sortis de l'usine, avait indiqué Vadim Astafiev, porte-parole du ministère russe de la Défense dans une allocution, plus tôt dans la journée de mardi.

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Ce même porte-parole avait argué que le régiment ukrainien Azov avait « utilisé » le cessez-le-feu, déclaré pour évacuer des civils, pour sortir des sous-sols de l'aciérie et « prendre des positions de tir sur le territoire et dans les bâtiments de l'usine ». Du côté ukrainien, on indique que des bombardements russes ont eu lieu « toute la nuit ». « Deux femmes ont été tuées », avait précisé Sviatoslav Palamar, commandant adjoint du régiment Azov, au site d'information Ukraïnska Pravda. Ce dernier ajoutant qu'au moins une dizaine de civils ont été blessés dans cette nouvelle offensive.

Le commandant ukrainien a par ailleurs assuré « tout faire » pour repousser l'offensive des troupes de Vladimir Poutine. Celui-ci appelant par ailleurs à « des mesures immédiates pour évacuer les civils » toujours terrés avec les combattants ukrainiens sur cet immense site métallurgique de Marioupol.

Évacuation réussie pour une centaine de civils bloqués dans l'usine

En parallèle, une centaine de civils ont enfin pu être exfiltrés de l'immense aciérie de Marioupol. Une évacuation qualifiée de « réussie » par l'ONU, ce mardi. « Je suis heureuse et soulagée de confirmer que 101 civils ont été évacués avec succès de l'usine métallurgique Azovstal », a indiqué la coordinatrice humanitaire des Nations unies pour l'Ukraine Osnat Lubrani, dans un communiqué. Ces rescapés étaient coincés depuis plusieurs semaines dans le complexe industriel ukrainien. Le transfert avait débuté durant le week-end du 1er mai.

Sur Twitter, la coordinatrice humanitaire de l'ONU a publié une photographie d'elle devant un convoi de plus d'une dizaine de bus à l'arrêt sur une route. « Les personnes avec qui j'ai voyagé m'ont raconté des histoires déchirantes sur l'enfer qu'elles ont vécu. Je pense aux personnes qui restent piégées. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour les aider », a-t-elle écrit.

Selon l'ONU, cette opération d'évacuation a été lancée vendredi 29 avril, après les récentes visites du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres à Moscou et à Kiev. L'émissaire internationale a, par ailleurs, indiqué que 58 personnes ont rejoint le convoi depuis Mangouch, en banlieue de Marioupol. En tout, 127 personnes ont été accompagnées jusqu'à Zaporijjia, à 230 kilomètres au nord-ouest, un territoire contrôlé par les forces ukrainiennes. Quelques évacués ont décidé de ne pas se rendre jusque-là, a-t-elle précisé. Les journalistes de l'Agence France-Presse ont vu arriver au moins cinq bus dans un centre de réception installé pour accueillir ces Ukrainiens.

La Croix-Rouge attendait plus de monde

Les rescapés « reçoivent une première aide humanitaire, notamment des soins de santé et des soins psychologiques », a-t-elle ajouté. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui a participé aux évacuations, a pour sa part indiqué dans un communiqué que certaines des personnes évacuées étaient blessées. « Des accords similaires entre les parties sont nécessaires de toute urgence pour atténuer les immenses souffrances des civils pris au piège des hostilités », a déclaré Pascal Hundt, chef de la délégation du CICR en Ukraine.

« Nous espérions que beaucoup plus de personnes puissent rejoindre le convoi et quitter cet enfer », a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse, appelant Moscou et Kiev à se mettre d'accord « d'urgence » sur d'autres évacuations. Il a expliqué, par ailleurs, ne pas savoir combien de civils étaient encore présents dans le gigantesque complexe industriel.

« Nous sommes tellement reconnaissants à tous ceux qui nous ont aidés. Il y a eu un moment où nous avions perdu espoir, nous pensions que tout le monde nous avait oubliés », a déclaré à l'Agence France-Presse l'une des évacués, Anna Zaïtseva. Et ce, alors qu'elle portait dans ses bras son bébé de 6 mois, Sviatosla. […] L'ARTICLE COMPLET ICI


(SOURCE) : lepoint.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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