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Élisabeth Borne au courant de l’affaire Damien Abad ? Ces révélations qui embarrassent la Première ministre

Depuis la nomination de Damien Abad au ministère des Solidarités, puis les révélations de Mediapart dévoilant le témoignage de 2 femmes accusant l'homme politique de viols, l'exécutif est dans la tourmente. D'autant plus que si le gouvernement d’Élisabeth Borne assure n'avoir rien su de cette affaire avant sa divulgation, selon les informations de franceinfo, Matignon a bien pris connaissance des demandes de Mediapart plusieurs heures avant la publication de l'enquête.

Image d'illustration

Lundi 23 mai, l'équipe de la nouvelle Première ministre Élisabeth Borne a foulé le gravier de l’Élysée pour un Conseil des ministres lançant véritablement le second quinquennat d'Emmanuel Macron. Une réunion politique largement éclipsée par l'affaire Damien Abad. Selon Mediapart, deux femmes, dont le média a recueilli les témoignages, accusent le ministre des Solidarités de viols en 2010 et en 2011. Des faits contre lesquels Damien Abad s'est défendu dans un communiqué : "Ces accusations relatent des actes ou des gestes qui me sont tout simplement impossibles à raison de mon handicap". Damien Abad souffre d'une maladie congénitale rare, l'arthrogrypose, se traduisant par une importante raideur des articulations. De son côté, en déplacement dans le Calvados, Élisabeth Borne s'est exprimée pour la première fois sur cette affaire le dimanche 22 mai. "Bien évidemment, je n'étais pas au courant", a-t-elle expliqué devant la presse. Et d'ajouter avoir "découvert l'article de Mediapart" la veille.

Pourtant, Marine Turchi, la journaliste de Mediapart à l'origine des révélations sur l'affaire Damien Abad, a affirmé auprès de franceinfo avoir contacté le service de presse de Matignon le vendredi 20 mai, soit avant la publication de son enquête. "Ils ne peuvent pas dire, dimanche matin, qu'ils découvrent les choses avec l'article de Mediapart, c'est complètement faux", a expliqué la journaliste au média. Selon ses déclarations, elle aurait également relancé Matignon par mail le lendemain. Une seconde prise de contact restée sans réponse. "Quand j'entends la porte-parole du gouvernement dire qu'aucun membre du gouvernement n'avait connaissance de ces accusations, c'est impossible", a également déclaré Marine Turchi sur l'antenne de la radio Europe 1, le 25 mai 2022. Et d'après franceinfo, les courriers électroniques de Mediapart ont bien été lus par les proches d’Élisabeth Borne avant la publication de l'article, samedi soir.

Mardi 24 mai, selon les informations relayées par BFMTV, l'Élysée et Matignon auraient admis avoir été au courant de la plainte de 2017 classée sans suite. L'exécutif aurait cependant assuré ne pas avoir été au courant de la teneur des faits ni du signalement d'une deuxième femme. Puis, rétropédalage : l'entourage d'Élisabeth Borne aurait expliqué dans la soirée à la chaîne d'information qu'il y avait eu un malentendu et que la Première ministre n'était au courant de rien. "La ministre n'avait pas connaissance des faits avant la nomination de M. Abad. Elle en a pris connaissance dans l'article de Mediapart samedi soir", aurait assuré Matignon à BFMTV.

Élisabeth Borne a rencontré Damien Abad

Lors du compte-rendu du premier Conseil des ministres du gouvernement Borne, lundi 23 mai, la nouvelle porte-parole, Olivia Grégoire, a dû répondre à plusieurs questions portant sur les accusations de viols visant le nouveau ministre des Solidarités. Olivia Grégoire a ainsi affirmé que la Première ministre a eu un échange direct avec Damien Abad durant le week-end, avant la tenue du Conseil des ministres de ce lundi. "L’occasion pour elle de rappeler l’engagement du gouvernement, et son engagement personnel dans le domaine. Elle suivra les décisions de justice qui pourraient être rendues", a indiqué la porte-parole. De son côté, la justice a décidé ce mercredi 25 mai de ne pas ouvrir d'enquête sur le ministre des Solidarités "faute d'élément permettant d'identifier la victime des faits dénoncés."


(SOURCE) : gala.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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