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Caroline De Haas, persona non grata à la Cour d’appel de Paris

Plusieurs magistrats refusent de suivre une formation animée par la militante féministe, une personnalité qui ne retient pas ses coups contre la justice.

Image d'illustration

La Cour d’appel de Paris l’a mauvaise. Selon une information du Canard enchaîné, publiée mercredi 25 mai, plusieurs des magistrats qui y exercent ont reçu un mail, le mardi 17 mai dernier, signé du secrétariat général du ministère de la Justice. Ce dernier leur proposait de suivre, au début du mois de juin, une formation en ligne dispensée par le cabinet Egaé – fondé par Caroline De Haas en 2015. Demandez le programme : « Prévenir le harcèlement sexuel au travail – méthodes, outils et nouvelles jurisprudences ? »

Rien en soi qui ne choque les magistrats de la Cour d’appel : un juge précise même au Canard que ce type de formation est « toujours nécessaire ». Là où le bât blesse, c’est que c’est Caroline De Haas elle-même qui animera l’événement. Une quasi-provocation pour les membres de la Cour, tant l’activiste a souvent multiplié les saillies à l’encontre de la justice : « Elle fait du lobbying gratuit alors qu’elle nous met en cause politiquement, et nous ne pouvons même pas y répondre », grince le même juge au Canard.

« Institutions anti-femmes » ?

Il faut admettre que quand il s’agit de mettre en cause, Caroline De Haas touche sa bille : « La justice française défend les criminels », écrivait-elle sur Twitter le 21 janvier dernier. « Votre justice est du côté des personnes violentes », disait-elle à Emmanuel Macron le même mois. Le 8 mars dernier, se souvient le Canard, elle avait encore dézingué le système judiciaire et policier : « Vous savez quand on dit que la police et la justice sont des institutions anti-femme, (…) qui protègent les hommes violents et fracassent un peu plus les femmes victimes ». Largement de quoi énerver une vingtaine de magistrats, qui regrettent définitivement une personnalité « trop politiquement marquée » pour mener une telle formation.

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