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Accord LFI-PS : Bernard Cazeneuve quitte le Parti socialiste

Après l’accord tout juste officialisé entre le PS et LFI, l’ancien Premier ministre a annoncé qu’il quittait le Parti socialiste. Il avait menacé de partir la veille en cas d’accord justement.

Image d'illustration

Chose promise, chose due. Auprès du quotidien régional La Manche libre, Bernard Cazeneuve a annoncé qu’il quittait le Parti socialiste ce mercredi 4 mai. Et ce, en raison de l’accord officialisé en début d’après-midi, ce même jour, entre La France insoumise (LFI) et le Parti socialiste (PS), en vue des élections législatives. L’ancien Premier ministre avait prévenu qu’il partirait du PS si une union était actée entre le parti de gauche et celui d’extrême-gauche mené par Jean-Luc Mélenchon. La veille, dans un message publié sur Facebook, cette figure du PS avait notamment écrit : « Parce que je suis fidèle au socialisme républicain et que je le resterai, je ne pourrai, en conscience et en responsabilité, demeurer dans le parti dont les dirigeants auront oublié ce qui le fonde et perdu leur boussole. »

« Un renoncement à l’avenir »

L’ex-Premier ministre avait également indiqué qu’un accord entre LFI et le PS serait « le reniement de nos convictions et l’oubli de nos réalisations, un manquement à notre histoire, un renoncement à l’avenir ». Bernard Cazeneuve avait rappelé que « le parti de Jean-Luc Mélenchon a combattu sans répit le Parti socialiste » par le passé, et que « ni les valeurs ni les moyens d’action ne sont communs » entre les deux formations.

Avant d’assurer, dans le même texte publié sur Facebook, qu’il fallait désormais « tout reconstruire et tout réinventer » pour sauver le PS. « Il nous faut regarder lucidement ce que nous avons réussi et les raisons de nos échecs. » Pour Bernard Cazeneuve, « refonder n’est pas se renier ». Ce serait au contraire « garder le cap, celui d’une gauche politique, sociale et écologique et sincère ». Il avait enfin lancé un dernier appel aux membres de son parti : « Il appartient aux socialistes, encore et toujours, de reconstruire cette force qui doit redevenir le pilier de l’alternance à laquelle nos électeurs aspirent et que mérite notre pays. » En vain.

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