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Robert Ménard prend ses distances avec Marine Le Pen à quelques jours du second tour

Le maire de Béziers va conserver un silence médiatique jusqu'au second tour de l’élection présidentielle, le 24 avril prochain.

Image d'illustration

Robert Ménard prend encore un peu plus ses distances avec le camp nationaliste. L’élu aurait décidé de cesser de s’exprimer dans les médias jusqu’au 24 avril, selon les informations du Monde. Une prise de position en adéquation avec ses récentes sorties dans les médias. S’il a récemment qualifié d’« insupportable » la diabolisation de Marine Le Pen tout en pointant des désaccords avec l’adversaire d’Emmanuel Macron au second tour, le maire de Béziers a expliqué que les divergences ne devaient pas pour autant transformer les gens en ennemis et le débat politique en guerre civile.

Après les résultats du premier tour de l’élection présidentielle, Robert Ménard n’avait pas mâché ses mots à l’égard de Marion Maréchal et d’Éric Zemmour. Sur le plateau de BFMTV, lundi 11 avril, le soutien officiel de Marine Le Pen avait porté peu d’estime aux consignes de vote du candidat de Reconquête ! et de la nièce de Marine Le Pen, qui ont appelé les électeurs à voter pour la candidate du RN. Un geste futile pour Robert Ménard : « On peut s’en passer, honnêtement », avait-il lâché. Avant d’indiquer que « les Français, aujourd’hui, ont besoin d’être câlinés », et qu’on « fasse attention à eux ».

Un rapprochement avec les positions d’Emmanuel Macron ?

Une semaine avant le premier tour des élections présidentielles, Robert Ménard avait loué l’action d’Emmanuel Macron sur sa gestion du conflit russo-ukrainien. « Sur l’Ukraine, (…) je me dis voilà (Emmanuel Macron), je n’ai pas honte qu’il soit chef de l’État, il tient face à Poutine », avait-il déclaré au micro d’Europe 1 avant de poursuivre : « Et puis je me dis, est-ce qu’il y en a un de tous ceux qui sont là qui serait mieux que lui à sa place ? ». « Ils ont tous été prorusses ». Et si Marine Le Pen était élue ? « Sur ce terrain-là, non, sur l’Ukraine non. Mes amis, ils ont tous été prorusses, ce n’est pas possible. Et ils le redeviendraient demain si la guerre était terminée, je trouve ça insupportable », avait-il admis.

L’ancien président de Reporters sans frontières avait également évoqué la question du passe sanitaire, donnant là encore raison au président de la République. « Je l’ai beaucoup critiqué au début de la crise. (..) Mais le passe sanitaire je trouve que c’est une bonne idée », avait-il reconnu. Puis, il avait attaqué son propre son camp en indiquant que si Marine Le Pen faisait des concessions à Eric Zemmour sur ses propres désaccords, alors « il ne la soutiendrait pas ».

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