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Affaire Richard Berry : sa fille Coline giflée lors du procès en diffamation, « La violence n’a pas sa place dans cette enceinte ! »

Le jugement sur la plainte en diffamation déposée par l’ex-épouse de Richard Berry, Jeane Manson, après des accusations d’inceste de la fille aînée du comédien, a été mis en délibéré au 14 avril, après une audience tendue, ce vendredi 1er avril, au tribunal d’Aurillac, marquée par une gifle.

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Le 14 février 2021, dans un article publié par Le Monde, Coline Berry-Rojtman évoquait des violences sexuelles qu’elle aurait subies alors qu’elle était mineure, en 1984 et 1985, au domicile de son père, l’acteur Richard Berry, qui vivait alors avec Jeane Manson, accusée d’avoir participé à ces agressions.

Née en 1976 de l’union entre Richard Berry et l’actrice Catherine Hiegel, elle avait porté plainte pour « viols et agressions sexuelles sur mineur », déclenchant l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris.

« La violence n’a pas sa place dans cette enceinte »

Richard Berry, 71 ans, nie en bloc, tout comme l’ancienne chanteuse Jeane Manson qui vit une partie de l’année à Aurillac, où elle a poursuivi son ex-belle fille en diffamation. Ce vendredi 1er avril, la fin de la très longue audience a été marquée par un incident rare : la compagne actuelle de Richard Berry, Pascale Louage, s’est levée de sa place pour aller gifler Coline Berry-Rojtman.

« La violence n’a pas sa place dans cette enceinte », lui a lancé Me Karine Shebabo, l’avocate de Coline, à la sortie de la salle. « Les insultes, c’est de la violence », a rétorqué Pascale Louage, soutenue par l’acteur.

Me Shebabo a ensuite pris la direction du commissariat d’Aurillac pour déposer plainte. « En vingt ans de barreau, je n’ai jamais vu cela. C’est toute la difficulté des victimes d’incestes à dénoncer les faits : on est obligé de frapper pour les faire taire », a-t-elle dit avant de partir.

Richard Berry se dit « profondément, franchement, désespéré »

En début de matinée, les avocats de la défense avaient plaidé l’impossibilité de juger de la diffamation, alors que les faits dénoncés par Coline Berry-Rojtman font l’objet d’une enquête. Mais le tribunal ne les a pas suivis. Le procureur n’a pas demandé de condamnation contre Le Monde en estimant que le journal avait agi de bonne foi et s’en est remis au tribunal pour le reste.

« Tout est faux. C’est malheureusement des mensonges et elle a, je pense, terminé par y croire. C’est désespérant pour un père. Je n’ai aucune attirance pour les enfants. Je suis profondément, franchement, désespéré », a dit Richard Berry à la barre.

« Je n’ai pas voulu porter plainte parce que c’est ma fille. J’ai tenu à témoigner pour soutenir Jeane Manson », a-t-il expliqué en évoquant une « situation particulière » : « Nous n’avons toujours pas été entendus » dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte auprès du parquet de Paris.

« Tout le monde l’appelle la mytho »

Appelée à la barre, la fille de Richard Berry a répété ses déclarations au Monde au sujet des jeux sexuels qu’aurait menés son père, parfois en présence de Jeane Manson. Elle a aussi évoqué des « baisers sur la bouche avec la langue » : « Je n’ai connu que ça », a-t-elle dit.

« Elle ment […]. Depuis qu’elle a 10 ans, tout le monde l’appelle la mytho », a répondu à son tour Jeane Manson en qualifiant l’article du Monde de « mensonge tellement ignoble, tellement laid ». Le jugement a été mis en délibéré au 14 avril.

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