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UKRAINE : QUELS PRODUITS ALIMENTAIRES POURRAIENT VOIR LEUR PRIX AUGMENTER EN FRANCE ?

A l’aube du 12ème jour de la guerre en Ukraine, la Russie fait face à de lourdes sanctions économiques qui isolent le pays. Conséquence directe de ces sanctions, la hausse des tarifs de l’énergie, mais surtout celle de nombreuses denrées alimentaires. Un changement important qui va toucher le porte-monnaie des Français.

Image d'illustration

Alors qu’on s’attendait à la hausse des tarifs du gaz et du pétrole, ce sont également de nombreux produits alimentaires qui vont voir leur cours exploser dans les prochaines semaines. C’est notamment le cas des céréales, comme le blé, dont la Russie est le premier exportateur mondial (l’Ukraine est le cinquième), ou encore le maïs.

Si aucune pénurie n’est à craindre en France, cette hausse attendue du prix des céréales s’explique par la flambée du coût des matières premières, mais aussi par le blocage des cargaisons ukrainiennes dans les ports de la mer d’Azov et de la mer Noire, comme Odessa ou Marioupol, qui sont actuellement le théâtre de combats et de bombardements russes.

UNE AUGMENTATION DE 10 À 12 EUROS PAR MOIS

«Un foyer de quatre personnes dépense en moyenne 549 euros par mois pour se nourrir. Rien que l’inflation, cela rajoute 5,39 euros. Là, avec la crise ukrainienne, il faudra 10 à 12 euros de plus par mois», a indiqué Christiane Lambert, présidente de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA).

Parmi les produits qui pourraient subir les plus fortes hausses, on retrouve donc les produits de boulangerie-pâtisserie, en raison de la flambée du cours du blé, ainsi que le porc et l’huile, à cause de la production de maïs et de tournesol qui pourrait être bloquée en Ukraine ces prochains mois. Même problématique pour les prix du lait, du beurre, de la crème ou des œufs, qui pourraient également exploser en raison des coûts supplémentaires déjà observés pour nourrir les vaches et les poules.

Dès le mois de février, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) annonçait un niveau record atteint par les prix mondiaux des denrées alimentaires. L’indice FAO a augmenté de 3,9% par rapport à janvier 2022 pour atteindre 140,7 points, dépassant son niveau record de février 2011 (137,6 points).


(SOURCE) : cnews.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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