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Guerre en Ukraine : Que retenir du discours de Macron

Le président de la République Emmanuel Macron a pris la parole à la télévision ce mercredi soir une semaine après le début de l’invasion russe en Ukraine.

Image d'illustration

L’ESSENTIEL

  1. Une semaine après le début de la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron, lors d’une allocution télévisée, a affiché sa volonté de chercher à tout prix une sortie pacifique au conflit.
  2. Pour le président de la République, « la Russie n’est pas agressée, c’est l’agresseur ». Il a annoncé « rester en contact autant que nécessaire avec le président Poutine pour le convaincre de renoncer aux armes ».
  3. Le chef de l’Etat a une nouvelle fois mis en avant l’ambition d’une Défense européenne. Un sommet sur le sujet est prévu les 10 et 11 mars prochains à Versailles avec les pays concernés.

En premier lieu, une mise au point. « Le président Poutine a choisi seul de faire la guerre. Ce n’est pas un conflit, il n’y a pas de troupes de l’Otan en Ukraine. La Russie n’est pas agressée, c’est l’agresseur », a déclaré Emmanuel Macron ce mercredi soir lors d’une allocution télévisée. L’occasion pour le président français, une semaine après le début de l’ invasion russe en Ukraine, d’afficher sa volonté de chercher à tout prix une sortie pacifique au conflit. « Nous continuons et continuerons un travail acharné pour exiger le cessez-le-feu et le respect des opérations humanitaires », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Nous ne sommes pas en guerre contre la Russie et savons tout ce qui nous lie à ce grand peuple. […] Je resterai en contact autant que nécessaire avec le président Poutine pour le convaincre de renoncer aux armes, pour prévenir la contagion du conflit autant que nous le pouvons ».

Concernant les Ukrainiens pris sous le feu des bombes russes, Emmanuel Macron a indiqué que « des centaines de civils ukrainiens ont été tués, des femmes et des enfants ». Et que « les jours qui viennent seront vraisemblablement de plus en plus violents », tout en saluant le « courage du peuple ukrainien ».

Un « plan de résilience » économique

La France n’a donc pas vocation à intervenir militairement, mais elle agit, de concert à l’Union européenne, de manière économique face à la Russie depuis une semaine. Et pourrait en payer le prix, notamment vis-à-vis de sa facture énergétique. « Nombre de secteurs économiques souffrent et vont souffrir. Notre croissance sera immanquablement affectée », a prévenu le chef de l’Etat. C’est pourquoi il a indiqué vouloir mettre en place un « plan de résilience économique et sociale ». « Nous apporterons des réponses face à la perturbation des flux commerciaux et la flambée des prix », a-t-il ajouté.

Enfin, évoquant un « changement d’époque » et une « rupture pour notre continent et nos générations », le président a une nouvelle fois mis en avant l’ambition d’une Défense européenne. Un sommet sur le sujet est prévu les 10 et 11 mars prochains à Versailles avec les pays concernés.

Près de 900.000 réfugiés

Cette allocution du président français est intervenue alors que les combats continuaient de faire rage en Ukraine, au septième jour de l’invasion lancée par Vladimir Poutine. L’armée russe continuait ce mercredi de pilonner une série de villes, parmi lesquelles Kharkiv, la deuxième ville du pays. Des troupes aéroportées russes avaient notamment débarqué sur place, selon l’armée ukrainienne. Dans la capitale, Kiev, à 500 km plus à l’ouest, les habitants qui n’avaient pas fui l’envahisseur se préparaient depuis plusieurs jours à un assaut dans un calme relatif.

Dans le même temps, une délégation ukrainienne était attendue dans la soirée vers la Biélorussie voisine, pour un deuxième round de négociations avec la Russie devant commencer jeudi. Un cessez-le-feu pourrait être au menu de ces nouveaux pourparlers, selon un négociateur russe.

Le nombre de réfugiés fuyant l’Ukraine pour les pays voisins a lui encore bondi pour atteindre presque 874.000 personnes au 1er mars, selon un recensement du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés publié mercredi sur son site Internet.


(SOURCE) : 20minutes.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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