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Émeutes à Sevran (93): la syndicaliste Linda Kebbab dénonce les discours politiques accusant les policiers de « tueurs ! »

Au micro de RMC, mardi 29 mars, Linda Kebbab s’est exprimée au sujet des épisodes de violence qui agitent Sevran, en Seine-Saint-Denis, depuis quelques jours.

Image d'illustration

En Seine-Saint-Denis, plusieurs épisodes violences ont secoué la commune de Sevran, au cours des derniers jours, parmi lesquels des tirs de mortiers, des poubelles brûlées et des émeutes urbaines. A l’origine : la mort d’un voleur de camionnette abattu samedi 26 mars par un policier, lors d’un contrôle à Aulnay-sous-Bois. Dans un communiqué diffusé le même jour, le maire de Sevran, l’écologiste Stéphane Blanchet, a dit regretter la mort « d’un Sevranais âgé de 32 ans et père de famille ». Une prise de position adoptée par d’autres élus, à l’instar de Clémentine Autain, députée LFI de la circonscription. Invitée de RMC ce mardi, Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police, s’est exprimée à ce sujet. Sur le plateau de l’émission « Face à Apolline », elle a dénoncé un type de discours politiques qui, selon elle, laissent entendre que les policiers sont des « tueurs ».

« Je trouve la situation relativement grave »

Dans le détail, Linda Kebbab a jugé la réaction de Stéphane Blanchet, puis celle de Clémentine Autain, « assez choquantes ». « Le communiqué n’a pas volonté d’apaiser, mais de diviser, fracturer et jeter l’opprobre », a-t-elle estimé au micro d’Apolline de Malherbe. Et la syndicaliste de poursuivre : « Je trouve la situation relativement grave. On ne peut pas pointer du doigt les policiers comme étant des tueurs de pères de famille, alors qu’on n’est pas [dans une situation où la victime était] une personne qui passait par là. » Et la déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police de conclure : « Moi, j’ai une pensée pour mes collègues […] et pour d’autres encore qui, encore très récemment, ont été percutés et tués par des voitures qui ont refusé de s’arrêter. »

L’IGPN a été saisi pour enquêter

Qu’en est-il des faits à l’origine de cette affaire ? Samedi 26 mars, sollicité pour le vol d’une fourgonnette aux alentours de 12h30, un équipage de la brigade anticriminalité d’Aulnay-sous-Bois avait retrouvé le véhicule et tenté de procéder au contrôle du chauffeur, arrêté à un feu rouge. « Un policier s’est porté à la hauteur de la vitre du conducteur et, dans des circonstances qui restent à déterminer précisément, a fait usage de son arme – un seul coup de feu – au moment où la camionnette redémarrait brusquement », avait expliqué Eric Mathais, le procureur de la République de Bobigny, dans un communiqué diffusé dans la presse le lendemain. L’IGPN a été saisie pour enquêter sur les circonstances du drame.

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