DEUX ASSOCIATIONS PRO-PALESTINIENNES DISSOUTES PAR LE GOUVERNEMENT
Le gouvernement a confirmé, ce mercredi 9 mars, la dissolution du Collectif Palestine Vaincra et du Comité Action Palestine, ciblées notamment pour des appels à la haine et provocation à des actes terroristes.
Par : CNEWS avec AFP
La procédure de dissolution, avait été enclenchée sur demande du président Emmanuel Macron.
Elle a été confirmée par Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, sur Twitter, ainsi que par Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement qui s'est exprimé à l'issue du Conseil des ministres.
Le Collectif Palestine Vaincra était accusé par le ministère d'«appel à la haine, à la discrimination et à la violence». Selon l'Intérieur, ce groupe «sous couvert de défendre la cause palestinienne (…), cultiv(ait) le sentiment d'oppression des "peuples musulmans" (...) dans l'objectif de diffuser l'idée d'une islamophobie à l'échelle internationale».
Le ministère lui reprochait également d'appeler «à la discrimination et à la haine envers Israël et les Israéliens», notamment à travers des campagnes de boycott.
Ce collectif, basé à Toulouse, affirmait vouloir «dénoncer la collaboration des gouvernements français avec l'apartheid israélien» et «inviter le sujet de la cause palestinienne dans les débats de l'élection présidentielle».
SOUTIEN AUX ORGANISATIONS DE LUTTE CONTRE ISRAËL, MÊME QUAND ELLES UTILISENT LE TERRORISME
Le Comité Action Palestine se voyait lui reprocher de «relayer les communiqués (et de) rendre compte de l'activité d'organisations terroristes palestiniennes, notamment le Hamas, le Mouvement du Jihad islamique en Palestine et le Hezbollah». Il affirmait «dans sa charte son soutien à toutes les organisations en lutte contre Israël, y compris quand elles font usage de la violence ou de méthodes terroristes», a pointé le ministère.
Le Comité Action Palestine, basé à Bordeaux, selon son site internet, se présentait comme une association œuvrant «pour la réalisation des droits nationaux du peuple palestinien», notamment «le droit au retour des réfugiés, c'est à dire la libération de la terre arabe de Palestine». L'association disait également dénoncer «le sionisme en tant que mouvement colonialiste et raciste».
(SOURCE) : cnews.fr
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