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Côtes d’Armor (22) : Trois puissants réseaux de trafic d’héroïne démantelés par la police de Saint-Brieuc

Mardi 1er mars, la police de Saint-Brieuc a démantelé un important trafic d’héroïne. Plusieurs personnes ont d’ores et déjà été condamnées.

Image d'illustration

« Ça démarre par ricochet d’une autre affaire. C’est souvent le cas en matière de stupéfiants, avec des enquêtes à tiroirs. On s’intéresse d’abord à deux hommes, déjà connus de nos services pour des trafics d’héroïne et de cocaïne. » C’est ainsi que le commandant Arnaud Morice, patron de la sûreté urbaine du commissariat de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), a commenté auprès de Ouest-France le démantèlement réalisé le 1er mars par ses équipes d’un important trafic d’héroïne qui alimentait en drogue toute la cité briochine.

Opération coup de poing

Mardi 1er mars, vers 6 heures du matin, 70 policiers quittent le commissariat de la ville. Parmi eux, une équipe du Raid et des agents cynophiles. Ils interpellent 17 suspects en deux jours. Sont retrouvés à leurs domiciles, outre 560 grammes d’héroïne, un peu plus d’un kilo d’herbe de cannabis, 2 700 € en petites coupures, et tout le matériel nécessaire pour mener un trafic. « La panoplie du parfait dealer », résume le patron de l’enquête. Mais également une arme de poing. Chargée. « Ils étaient prêts à réagir, dès 6 h du matin. On savait qu’ils étaient paranos, ils s’estimaient suivis », commente le commandant Morice.

Une enquête minutieuse

L’enquête qui a mené à ces interpellations a commencé à la fin de l’été 2021. Si, au départ, les enquêteurs pensent avoir affaire à un seul réseau, ils finissent par se rendre compte qu’il y en a trois, interdépendants les uns des autres. « On n’est pas sur un système pyramidal. Ils ne se font pas concurrence, ni sur les prix, ni sur l’approvisionnement, ni sur les livraisons. Au contraire, ils s’envoient les clients entre eux selon leurs stocks et échangent beaucoup par téléphone », explique le commandant Morice. Suite aux interpellations, les trois « têtes » de réseaux ont été condamnées vendredi 4 mars. Deux à des peines de 30 et 15 mois de prison ferme, avec incarcération. Le troisième à un an de prison, sans incarcération. Parmi les autres personnes interpellées, cinq devront s’expliquer au tribunal en décembre 2022 et un suspect s’est vu notifier une ordonnance pénale.

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