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Bordeaux : l'homme qui a craché au visage d'un prêtre, après l’avoir insulté sanctionné d'un stage de citoyenneté

Les faits avaient eu lieu dimanche 27 février sur le parvis de la basilique Saint-Michel. Le prêtre n'avait pas porté plainte mais le parquet avait ouvert une enquête.

Image d'illustration

L'homme qui a craché au visage d'un prêtre de la basilique Saint-Michel de Bordeaux, dimanche 27 février après la messe, a été sanctionné d'un stage de citoyenneté et d'une interdiction de paraître dans le périmètre de la place Saint-Michel pendant six mois, a appris Le Figaro du parquet de Bordeaux.

Le mis en cause est convoqué le 18 mars devant le délégué du procureur pour une composition pénale comportant cette sanction (le stage de citoyenneté et l'interdiction de paraître). La composition pénale permet au procureur de la République de proposer une sanction à l'auteur des faits pour éviter un procès. Elle peut être utilisée s'il reconnaît sa culpabilité. S'il accepte la sanction, l'accord peut être validé par le président du tribunal. En revanche, si l'auteur des faits ou le président du tribunal refuse, le procureur peut engager des poursuites.

Un crachat au visage

Sur une vidéo relayée sur Twitter par le compte «Infos Bordeaux», on pouvait voir le prêtre, sur le parvis de l'église, tentant de se frayer un chemin au travers d'une foule de commerçants ambulants tout en les bénissant. L'agresseur s'approche alors de lui et lui crache au visage.



Le prêtre ayant reçu le crachat n'avait pas souhaité porter plainte mais le parquet de Bordeaux - sur la base de cette vidéo -, avait pris l'initiative d'ouvrir une enquête en flagrance. Connu comme étant un habitué du quartier, le mis en cause avait été interpellé par les policiers dès le lundi 28 février. Trouvé en possession d'un couteau à cran d'arrêt, il avait été placé en garde à vue pour «violences volontaires sans ITT à raison de l'appartenance de la victime à une religion déterminée».

«En garde à vue, l'intéressé a reconnu le crachat mais a nié avoir connaissance de la qualité de prêtre de la victime, tout en expliquant son geste par l'exaspération qu'il avait eu de recevoir de l'eau bénite sur la tête. Il a fait l'objet d'une expertise psychiatrique et l'expert a conclu à une altération de son discernement», nous indique le parquet de Bordeaux.

«La composition pénale vient sanctionner les faits commis à l'encontre du prêtre dont il ne pouvait ignorer la qualité compte tenu des vêtements et attributs qu'il portait permettant son identification ainsi que le port prohibé d'arme de catégorie D constaté par les policiers», précise le parquet. Déjà condamné par le passé, le mis en cause n'avait fait l'objet d'aucune condamnation judiciaire depuis une dizaine d'années.


(SOURCE) : lefigaro.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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