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Affaire Mohammed Merah : pour Sandrine Rousseau, « l’antisémitisme tuait », pas l’islamisme

Dix ans après les attentats qui ont tué sept personnes dont trois enfants à Toulouse, plusieurs candidats ont salué leur mémoire, dénonçant le terrorisme.

Image d'illustration

Ce mois de mars 2022 résonne comme un très mauvais souvenir pour les Toulousains et surtout les familles des victimes de la série d’attentats islamistes qui ont touché la ville, ainsi que Montauban, dix ans plus tôt. De nombreuses personnalités de la classe politique ont rendu hommage aux sept personnes décédées (dont trois enfants) mais certains ont eu une vision un peu plus personnelle. Réagissant à la Une de Libération qui énumérait les noms et âges de personnes tuées par Mohammed Merah, la candidate battue à la primaire écologiste, Sandrine Rousseau, a simplement tweeté « Il y a 10 ans, l’antisémitisme tuait. Aucun oubli ».

Une posture que n’a guère apprécié la journaliste Anne Sinclair, lui rappelant clairement que c’était « l’islamisme qui a tué indifféremment les enfants juifs, Jonathan Sandler et les militaires non juifs ». L’ancienne femme de Dominique Strauss-Kahn s’interroge encore : « Etranges ces hommages qui n’osent pas utiliser le qualificatif d’islamisme pour qualifier Mohammed Merah ».



« Ennemis de la République »

Le 18 mars, la candidate Les Républicains à la présidentielle, Valérie Pécresse, s’était recueillie au cœur de l’école Ohr Torah (anciennement Otzar Hatorah), qualifiant cet attentat de « barbare ». Dimanche sur France 3, elle avait estimé que « nous n’avons pas encore pris totalement la mesure de cette menace islamiste », dix ans après. Elle avait rappelé au passage qu’elle prévoit, si elle est élue, une « grande loi constitutionnelle contre la menace islamiste pour réaffirmer des principes clairs » (loi au-dessus de la foi, pénalisation de la consultation de sites djihadistes, expulsions d’étrangers prêcheurs de haine, etc.)

Dimanche 20 mars, c’est le président de la République qui s’était rendu sur les lieux à Toulouse. En compagnie de son homologue israélien Isaac Herzog, Emmanuel Macron a assisté à la cérémonie de la Halle aux Grains. Qualifiant l’antisémitisme et l’antisionisme « d’ennemis de la République », le président français a assuré que les deux pays étaient « déterminés à anéantir l’antisémitisme, y compris celui qui se cache sous le masque de l’antisionisme ».

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