France

[France][bsummary]

Europe

[Europe][bsummary]

International

[International][bsummary]

SCI-TECH

[SCI-TECH][bigposts]

Faits divers

[Faits divers][twocolumns]
Suivez nous sur :

Stéphane Ravier, sénateur RN, annonce son ralliement à Eric Zemmour

Après avoir annoncé jeudi se mettre en retrait des instances nationales du RN et critiqué Marine Le Pen, l’élu marseillais a finalement annoncé dimanche rallier Eric Zemmour pour l’élection présidentielle.

Image d'illustration

C’est un ralliement de plus qui secoue l’extrême droite. Le sénateur des Bouches-du-Rhône élu sous l’étiquette du Rassemblement national (RN) Stéphane Ravier a annoncé son soutien à Eric Zemmour pour l’élection présidentielle 2022, dimanche au micro d’Europe 1 et de CNews. Il estime que ses « idées » ne sont « plus portées par Marine Le Pen » mais assure que la candidate du RN obtiendra tout de même le parrainage qu’il lui avait promis, « pour solder le compte ».

« Elles [ses idées] ne sont plus portées par Marine Le Pen et elles sont portées par Eric Zemmour. A partir de là, il est évidemment cohérent, logique, de soutenir Eric Zemmour. Je vais donc soutenir Eric Zemmour dans cette campagne présidentielle », a déclaré l’élu des Bouches-du-Rhône, qui annonce quitter le RN où il militait depuis « trente ans ».

Pour le président du RN par intérim, Jordan Bardella, cette nouvelle « n’est pas un coup dur ». Interrogé par « Le Grand Jury » de LCI-Le Figaro-RTL quelques minutes après l’annonce du sénateur, ce dernier a minimisé l’impact de ce nouveau départ, arguant du fait que « seuls une dizaine d’élus du RN ont choisi de soutenir Zemmour. Ce sont des péripéties de campagne ».

Pour lui, Marine Le Pen « manque de combativité »

Stéphane Ravier avait engagé un bras de fer avec Mme Le Pen jeudi en annonçant, lors d’une conférence de presse, se retirer du bureau national du RN et lancer son propre mouvement « Marseille d’abord ! », laissant planer la menace de son départ pour soutenir l’adversaire de la candidate de son camp. Dès septembre, il exprimait, autour de lui, sa préférence pour Eric Zemmour et ses doutes concernant la campagne de Marine Le Pen, voyant dans les idées de l’adversaire de cette dernière la continuité de celles de Jean-Marie Le Pen.

M. Ravier a dénoncé dimanche « cette habitude d’exclure, de couper les têtes de tous ceux qui n’ont pas mis un genou devant Marine Le Pen, et qui n’adoptent pas cette “Marinolâtrie” en toutes circonstances ». « Marine Le Pen a lancé une véritable fatwa contre Sophie Grech », a fustigé le sénateur, faisant écho à l’exclusion du RN de cette élue régionale de PACA pour avoir soutenu Eric Zemmour.

Pour lui, Marine Le Pen « manque de combativité, elle n’a plus la niaque, elle n’a plus envie. Elle est en permanence en train de composer, de reculer avant d’être élue ». M. Ravier a, par ailleurs, critiqué la « non-gestion » du RN, qui « n’a que faire de l’implantation locale » et jugé « difficile à accepter » de considérer sur l’immigration que « l’islam en toutes circonstances [est] compatible avec la République », comme le fait Mme Le Pen, selon lui.

Jordan Bardella minimise cette défection

« Ce que je déplore, c’est que cette élection ressemble de plus en plus à la Fédération française de football, on achète des joueurs, il y a comme un mercato, a réagi de son côté M. Bardella. Si on veut se faire plaisir avec un vote de témoignage, à ce moment-là il faut voter Zemmour, ce qui permettra à Macron de gagner. Si on veut remporter cette élection, il faut voter Marine Le Pen. »

Alors que M. Ravier estime que son ralliement au candidat de Reconquête ! est « un retour aux sources », M. Bardella juge que le sénateur « retrouve chez Zemmour, le FN d’il y a vingt-trente ans avec un parti de témoignage, amoureux de la provocation, avec une ligne brutale ». Or, selon lui, le RN « en est sorti parce que ça ne permet pas de gagner une élection présidentielle. Ce que je déplore avec Zemmour, c’est qu’il se recrée un plafond de verre que nous avons réussi à dépasser ».

Trois eurodéputés, Jérôme Rivière, Gilbert Collard et Maxette Pirbakas, ainsi que plusieurs conseillers régionaux RN, ont annoncé ces dernières semaines leur ralliement à la campagne d’Eric Zemmour. La nièce de la candidate, figure de l’extrême droite, Marion Maréchal avait de son côté fait savoir qu’elle « pench[ait] » pour Eric Zemmour.

Des défections en cascade que Marine Le Pen a minimisées au fil des annonces. Que « ceux qui veulent partir partent. Mais ils partent maintenant », avait-t-elle lancé à la fin de janvier à Madrid aux côtés de l’eurodéputé Nicolas Bay, cité lui aussi parmi ceux qui seraient tentés de rejoindre son adversaire d’extrême droite.


(SOURCE) : lemonde.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans les commentaires sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à 01topinfo.fr ®