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[VIDEO] « Ni surenchère ni outrance ! » : face à la presse, Marine Le Pen prend le contre-pied d’Eric Zemmour

Dans ses vœux à la presse, mercredi 26 janvier, la candidate du RN s’est affichée respectueuse de l’échange avec les journalistes, nécessaire à la démocratie, fustigeant les « provocations » d’Eric Zemmour sans le nommer, rapporte le HuffPost.

Image d'illustration

Marine Le Pen a souhaité, mercredi 26 janvier, les traditionnels « vœux à la presse », relate le HuffPost. Un discours au cours duquel elle a acté sa nouvelle stratégie pour se différencier d’Eric Zemmour, en lui laissant la ligne radicale et tançant à demi-mot les provocations de son rival. Le candidat de la « reconquête » ne cesse en effet de dénoncer une hostilité à son égard, une « doxa » médiatique qui souhaiterait sa « mort sociale ». Il avait maintenu ce ton lors de ses propres vœux, parlant d’une presse sous la pression d’une « idéologie » et asservie au « politiquement correct ».

Apparaître présidentiable

Si Marine Le Pen n’a pas toujours eu de bonnes relations avec les médias, évoquant elle-même des traitements à charge, son discours apparaît désormais beaucoup plus consensuel. « Vous nous obligez à être meilleurs », a-t-elle déclaré aux journalistes, soulignant leur rôle dans une démocratie. Une détente qui semble s’inscrire dans sa volonté d’apparaître plus présidentiable qu’Eric Zemmour. Elle a ainsi jugé qu’ « un président de la République se doit de répondre à la presse ». « Il n’y aura pas, de ma part, ni de surenchère ni d’outrance », a-t-elle promis pour cette année électorale.



La candidate a assumé un discours qui dénote avec l’histoire de son parti. « Nous avons définitivement rompu avec les provocations qui ont pu être […] parfois le péché de notre famille politique », a-t-elle dit. Ce type d’agissements relève désormais pour elle « d’une forme d’immaturité politique ». Et de laisser désormais ces méthodes à « ceux qui croient trouver dans la brutalité de leur harangue une ivresse de pouvoir factice », et « décrédibilise » ainsi le discours de la droite. Suivez son regard.

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