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Une procédure de dissolution lancée contre le groupe d’extrême gauche « Nantes révoltée »

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé le lancement d’une procédure pour dissoudre “Nantes révoltée” après que le groupe a organisé une manifestation non-déclarée qui a dégénéré, relaie Marianne.

Image d'illustration

C’est à l’Assemblée nationale que Gérald Darmanin l’a annoncé. Le ministre de l’Intérieur a indiqué ce mardi 25 janvier qu’une procédure de dissolution allait être engagée contre le groupe antifasciste « Nantes révoltée », relaie le journal Marianne. Ce mouvement d’extrême gauche a organisé vendredi 21 janvier une manifestation non-déclarée « contre l’État, contre les policiers ». Et cet événement, rassemblant environ 600 personnes à Nantes, a connu des débordements. Des vitrines de magasins ont été cassées et des murs tagués. La maire PS de Nantes, Johanna Rolland a condamné les faits peu de temps après, pointant que « rien ne justifie des violences », relate Marianne. Et ce, même si « le droit de manifester est inaliénable », selon elle.

Le collectif « présent dans tous les rassemblements qui dégénèrent »

Lundi 24 janvier, la présidente LR de la région Pays de la Loire, Christelle Morançais, a dénoncé ces violences commises par le groupe d’extrême gauche. Comme le relatent nos confrères, elle a ainsi demandé dans une lettre adressée à Gérald Darmanin la dissolution de « Nantes révoltée », rappelant que « le centre-ville de Nantes a une nouvelle fois été le théâtre de scènes de violences et de saccages intolérables ». D’après Christelle Morançais, le groupe d’extrême gauche serait « présent dans tous les rassemblements qui dégénèrent » et « légitime les manifestations brutales et les saccages du centre-ville ». « Ses membres contribuent à faire de Nantes la capitale des violences d’ultra-gauche en France », a-t-elle enfin déploré. Une demande appuyée par la députée LREM de Loire-Atlantique, Valérie Oppelt.

Un « coup de pub » selon le mouvement

« Nantes révoltée » a d’ailleurs réagi après l’annonce du ministre de l’Intérieur. Sur les réseaux sociaux, les membres du collectif ont commenté les messages Twitter de François de Rugy, le remerciant, de façon ironique, de ce « coup de pub ». « Nous n’en attendions pas tant d’un mangeur de homard enfariné tel que vous, parler de Nantes Révoltée à l’Assemblée nationale permettra à notre revue de prendre une nouvelle dimension », a écrit le groupe. Les membres ont également indiqué avoir « hâte de voir les justifications pour restreindre la liberté d’expression ». Avant de s’interroger : « On nous reproche quoi exactement, ne pas avoir pleuré en cœur sur les images d’une vitrine brisée ? Relayer des appels à manif ? Sortir une revue qui dénonce la fascisation rapide du pouvoir ? »



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