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Un 58e soldat français tombe au Mali, l’opération Barkhane se poursuit

À l’horizon de l’année 2023, l’armée française réduira considérablement ses effectifs sur le théâtre de l’Afrique de l’Ouest. Le brigadier Alexandre Martin est le 58e soldat d’une longue liste tombé au combat. Ses frères d’armes, valeureux combattants d’une génération française engagée contre le terrorisme islamique poursuivent leur mission au Sahel.

Image d'illustration

Il avait 24 ans. Il s’appelait Alexandre Martin. Ce jeune soldat français est tombé au combat, au Mali, le 22 janvier. Loin de chez lui, en Afrique, cet artilleur stationné à Gao, avec le 54e régiment d’artillerie de Hyères, combattait aux avant-postes contre le terrorisme islamiste. Les djihadistes ont visé avec leur attaque, la plus importante base de l’armée française au Sahel.

Les islamistes ont ciblé la position française avec des tirs d’une dizaine d’obus de mortier. Plusieurs explosions ont retenti au milieu des blindés et des baraquements. Les artilleurs se sont mis en branle. Les djihadistes ont été rapidement défaits. Au loin, les “Medevac” (ndlr : évacuation médicale) sont écriés. À terre, une dizaine de soldats. Neuf sont blessés. Mais l’un deux ne s’est jamais relevé. Alexandre Martin est tombé au champ d’honneur.

Depuis 2013 et l’engagement de l’armée française au Sahel, il est le 58e des soldats français qui a sacrifié sa vie au combat. Chaque fois, une même photo, un même message. Le portrait d’un jeune Français, avec en fond l’étendard tricolore et une biographie rappelant ses faits d’armes.



En 2020, 12 soldats français sont morts au Sahel. Cette même année, au cours de leur mission, leurs frères d’armes ont neutralisé 859 terroristes, capturés 169 prisonniers, interceptés 34 véhicules et détruits 859 motos. Ils ont également saisis 10 tonnes d’armes.

L’armée a même sur la seule année 2020 neutralisé deux des leaders djihadistes les plus sanguinaires de la région, Mohamed el-Mrabat et Abdelmalek Droukdel, chefs respectivement de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

En février 2020, les légionnaires parachutistes ont aussi mené une importante opération aéroportée dans la zone des trois frontières, détruisant plusieurs positions de Daech. En mars, l’opération Monclar conduite par la Légion étrangère a fait reculer les terroristes d’Aqmi au Burkina-Faso. En avril, la ville de Gorom-Gorom était reprise par l’armée française après l’installation de la katiba Macina, un groupuscule djihadiste.

Engagé de juin à octobre 2020, le GTD-Bercheny des hussards parachutistes de Tarbes a contribué à cette dynamique, défendant la ville de Gossi (Mali) contre des raids de kamikazes. Les commandos ne sont pas en reste. En juillet dernier, la force Barkhane, au cours de l’opération Solstice, a capturé plusieurs cadres importants de l’EIGS.

Ils s’appelaient Alexandre, Maxime, Morgan, Dmytro, Yvonne et Loïc. Leurs noms ornent désormais les murs du monument aux soldats morts pour la France en opérations extérieures, dans le XVe arrondissement de Paris. Pour l’éternité.

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