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Paris : une association d’aide aux clandestins accusée de « traite des êtres humains, agression sexuelle, Viol ... »

Le président de l’association Vies de Paris, ainsi que deux autres membres, sont accusés d’avoir fait travailler sous le manteau des clandestins. D’après Libération, une cinquantaine d’entre eux se sont plaints de pressions, d’humiliations, et même d’agressions sexuelles.

Image d'illustration

Cette association est pointée du doigt. Le président de Vies de Paris, Ronald Désir, et deux autres membres, sont accusés de « travail dissimulé » et de « traite des êtres humains », à la suite de 51 plaintes. Ils auraient employé des clandestins de façon dissimulée, en leur imposant un rythme de travail intolérable, des pressions et humiliations. Ils risquent une peine pouvant aller jusqu’à sept ans de prison et 150 000 euros d’amende. Certaines plaignantes ont également indiqué avoir été victimes d’agressions sexuelles, voire de viol, de la part de Ronald Désir. Ce vendredi 21 janvier, le procès aura lieu au tribunal judiciaire de Paris. Et Libération s’est penché sur cette affaire de près.

Des bénévoles « en situation irrégulière »

Nos confrères ont pu consulter cette enquête, confiée à l’inspection du travail et l’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI). Dans ce dossier, l’association Vies de Paris est passée au crible. Elle ne comporterait « aucun salarié », fonctionnant uniquement avec des travailleurs au statut de bénévole « qui sont quasiment tous en situation irrégulière », en France. Ces derniers seraient rémunérés à bas prix et en espèces. À cela s’ajoutent des conditions de travail difficile. Des plaignants parlent en effet de pressions, d’humiliations « régulières », et même d’un « enfermement psychologique ». Les membres de Vies de Paris travaillaient pour l’association six jours sur sept. Ils n’avaient pas le droit de prendre des congés, ni même de pause.

« On nous a dit qu’on était des chiens »

Sans compter la pression de la part des dirigeants de Vies de Paris. Une ancienne employée, venue d’Afrique du Nord, a témoigné dans l’enquête : « Une fois, on nous a dit qu’on était des chiens. Chaque matin quand j’arrivais au bureau, je pleurais avant. » Un homme se rappelle que Ronald Désir lui disait qu’il était « un bon à rien ». Une autre femme a indiqué que le président de l’association tentait de « l’isoler » du groupe et de la « rabaisser ». « Il me disait qu’il travaillait avec la police et qu’il les enverrait chez moi pour m’expulser », a-t-elle indiqué, comme le relaie Libération.

Le patron de l’association « très insistant » ?

D’autres plaignantes parlent également d’« attouchements ». Une femme se serait fait « toucher le dos et les fesses », se sentant obligée d’accepter les avances de Ronald Désir. « Un jour, alors que j’étais toute seule à l’accueil le soir, il est arrivé face à moi, il s’est penché et a clairement tenté de m’embrasser sur la bouche », a raconté une autre. La situation était même plus poussée pour une autre femme qui assure que Ronald Désir faisait comme s’ils étaient en couple : « Il m’enlaçait, il m’embrassait ou il me prenait la main dans la rue, comme si l’on était un couple. J’essayais d’établir une distance avec lui, mais il était très insistant. »

« On essaye de me faire tomber »

Pire, certaines accusent le président de l’association de viol. Selon elles, certaines seraient tombées enceintes puis « forcées à avorter ». Ces récents signalements pourraient faire l’objet d’une nouvelle enquête, indique Libération. Nos confrères se sont d’ailleurs entretenus avec le principal accusé. Ronald Désir a réagi en dénonçant « une cabale ». « Si elles étaient vraiment enceintes, qu’on me montre les preuves », a-t-il insisté. Selon lui, des gens essaieraient « de (l)e faire tomber », assurant être du côté de ces clandestins. « Tout ce que j’espère, c’est qu’elles soient régularisées. »

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