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Nordahl Lelandais devant les assises pour le meurtre de la petite Maëlys, le procès s’ouvre ce lundi

Le procès du meurtre de la petite Maëlys de Araujo s’ouvre ce lundi devant la cour d’assises de l’Isère, pour trois semaines. L’accusé, Nordahl Lelandais, a déjà écopé en mai dernier d’une peine de 20 ans de réclusion pour le meurtre d’un jeune militaire, Arthur Noyer.

Image d'illustration

Près de cinq ans après la mort de Maëlys, Nordahl Lelandais va devoir répondre de ses actes à partir de lundi à Grenoble pour un procès très attendu, à hauteur de l’immense vague d’émotion qui avait saisi la France après la disparition de la fillette à la fin de l’été 2017. La cour d’assises de l’Isère se prépare de longue date à ce procès qui s’annonce exceptionnel par sa médiatisation – quelque 250 journalistes y sont accrédités – mais aussi par sa durée, les débats étant prévus sur trois semaines, jusqu’au 18 février.

Sont prévus une salle supplémentaire pour suivre l’audience en retransmission, un dispositif de sécurité renforcé et une cellule de soutien psychologique pour les jurés. L’objectif est que l’affaire Maëlyssoit jugée « comme toutes les autres, avec la même sérénité et la même dignité des débats », assure à l’AFP Pascale Vernay, première présidente de la cour d’appel de Grenoble.

L’énigmatique suspect Nordahl Lelandais, ancien maître-chien militaire de 38 ans, comparaîtra pour le meurtre précédé de l’enlèvement et de la séquestration de Maëlys De Araujo, 8 ans, en marge d’une soirée de mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère) le 27 août 2017, ainsi que pour des agressions sexuelles à l’encontre de deux petites-cousines. Déjà condamné en mai 2021 à 20 ans de réclusion pour le meurtre d’un jeune militaire, Arthur Noyer, Nordahl Lelandais n’a pas fait appel. Pour ce nouveau procès, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

La famille de Maëlys attend que la justice prenne « toute la mesure de la dangerosité de Nordahl Lelandais », affirme Me Fabien Rajon qui défend notamment la mère et la soeur de la fillette. Jennifer De Araujo, mère de l’enfant, dépeint dans un livre-récit paru cette semaine chez Robert Laffont, « Maëlys », le « processus de dévastation » qui s’amorce cette nuit-là avec sa disparition, et « ce que le combat (lui) a appris ».

Six mois de mystère

Cette nuit du 27 août, Maëlys disparaît lors d’un mariage à la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin, commune de 3.500 habitants. Vers 3H00 du matin, sa mère donne l’alerte et les invités lancent les premières recherches. La gendarmerie, prévenue une heure après environ, déclenche un dispositif d’ampleur.

Très vite, un homme intrigue par son comportement. Invité de dernière minute, Nordahl Lelandais a échangé avec la fillette pendant la soirée et s’est absenté au moment de la disparition, plaçant son téléphone en mode « avion ». Il reviendra à la salle des fêtes peu après, sans participer aux recherches, avant de s’éclipser.

Le 3 septembre, il est mis en examen après la découverte d’une trace ADN dans son véhicule, mais il faudra finalement attendre six mois pour qu’il avoue et conduise les enquêteurs jusqu’au corps, abandonné dans un site escarpé du massif de la Chartreuse. Il admet alors avoir tué la fillette « involontairement » en lui portant des coups très violents au visage.

Zones d’ombre

Le procès de Lelandais pour le meurtre d’Arthur Noyer n’avait pas permis de cerner complètement sa personnalité. En audience, il avait été décrit par des experts comme un homme fragile en recherche de contrôle pour éviter un effondrement psychologique. Face à ses amis qui l’imploraient à la barre de « se soulager de la vérité », il avait semblé vaciller mais n’était pas revenu sur sa version des faits.

Lelandais a expliqué s’être « perdu » fin 2016 début 2017, soit quelques mois avant les décès d’Arthur Noyer et Maëlys De Araujo. A l’aumônier du centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère), où il est incarcéré à l’isolement, il a confié avoir vécu « sans garde-fou » à partir de cette époque.

Décrivant dans un livre sa première rencontre avec son client en septembre 2017, Me Alain Jakubowicz raconte un homme « paumé » que rien ne semblait intéresser « en dehors de sa passion pour les chiens et les motos » et dont la vie sociale se limitait « à la recherche de partenaires sexuelles sur les réseaux sociaux ».

Les versions livrées par le suspect n’ont cessé d’évoluer durant les premiers mois de l’enquête. S’il a admis que la petite fille était montée dans sa voiture, on ignore encore dans quelles conditions. Et les circonstances du décès de l’enfant restent entourées de mystère. « La question d’un éventuel mobile sexuel se posera vraisemblablement », même si les poursuites pour viol ont été écartées pendant l’instruction faute d’élément, note Me Rajon.


(SOURCE) : actu17.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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