France

[France][bsummary]

Europe

[Europe][bsummary]

International

[International][bsummary]

SCI-TECH

[SCI-TECH][bigposts]

Faits divers

[Faits divers][twocolumns]
Suivez nous sur :

Nîmes : Un homme jugé pour des viols sur une fillette jusque dans le parloir de la prison

Le verdict est attendu ce jeudi à la cour d’assises du Gard

Image d'illustration

L’ESSENTIEL

  1. Un homme de 52 ans, un ancien pompier volontaire, comparaît depuis mardi devant les assises du Gard pour de nombreux viols sur la fille de sa compagne.
  2. Sa compagne doit aussi répondre durant ce procès de complicité de viols et de complicité d’agression sexuelle. Elle est soupçonnée de l’avoir laissé dormir dans le lit de sa fille, âgée de 7 ans au moment des faits, et de l’avoir emmenée plus d’une centaine de fois en visite à la prison où son compagnon était incarcéré.
  3. Mercredi, l’accusé, un ancien pompier volontaire, a avoué les faits.

Un homme de 52 ans, un ancien pompier volontaire, comparaît depuis mardi devant les assises du Gard pour de nombreux viols sur la fille de sa compagne. Il est accusé de l’avoir agressée sexuellement jusqu’au parloir de la prison, où il était écroué pour de précédents viols sur des mineures. Sa compagne doit aussi répondre durant ce procès de complicité de viols et de complicité d’agression sexuelle.

Juste après avoir rencontré cet homme, elle est soupçonnée de l’avoir laissé (pendant deux ans) dormir dans le lit de sa fille, âgée de sept ans au début des faits, en 2011. Elle est également accusée de l’avoir emmenée plus d’une centaine de fois en visite à la prison où son compagnon était incarcéré, à partir de juin 2013. Il avait été condamné à vingt ans de réclusion criminelle pour des viols sur plusieurs autres fillettes. Sa condamnation a été confirmée en appel, en 2015, par la cour d’assises du Vaucluse.

Il a reconnu les faits

C’est là qu’il est accusé de lui avoir fait subir d’autres viols, par des pénétrations digitales, ainsi que de nombreuses agressions sexuelles, jusqu’à une dernière visite, en janvier 2016. Aujourd’hui majeure, elle avait porté plainte contre l’ami de sa mère, en 2018. Elle avait pris conscience que ce qui lui arrivait depuis des années n’était pas normal. Elle a réitéré ses accusations de viols et d’agressions sexuelles, mercredi, accusant également sa mère de lui asséner des « tartes » quand elle n’obéissait pas.

Mardi, l’accusé avait pour la première fois reconnu être « coupable », semblant toutefois ne reconnaître que les agressions sexuelles et pas les viols. Interrogé à nouveau mercredi, il a cette fois tout avoué. « Reconnaissez-vous les faits ? », a relancé le président, après le témoignage de la victime. « Oui ». « Tous les faits ? », a insisté le magistrat. « Oui », a-t-il répété. A l’audience, mercredi, la mère s’est une nouvelle fois défendue, concédant être « naïve » et avoir été amoureuse de cet homme, avec qui elle n’avait pas de relations sexuelles. A la barre, elle a indiqué n’avoir « pas imaginé » qu’il puisse faire du tort à sa fille et « n’avoir pas fait attention » pendant les visites au parloir.

« Tout le monde en prend pour son grade »

Mais c’est « tout le monde qui en prend pour son grade » dans cette affaire, a insisté l’avocat général, au deuxième jour du procès, en rappelant que c’était bien le parquet général qui avait autorisé ces visites à la maison d’arrêt de Nîmes. Quant à la surveillance de l’accusé, lors des parloirs, elle semble avoir été plus que minimale. De quoi donner des arguments aux avocats des différentes parties, qui ont dénoncé une « catastrophe pénitentiaire », « un cataclysme ». Mardi, à la barre, des surveillants de la maison d’arrêt avaient expliqué avoir signalé à leur direction le comportement inapproprié de l’accusé avec celle qui était présentée comme sa belle-fille. Tant lors de parloirs collectifs que dans les box familiaux où se sont ensuite poursuivies les visites.

Selon le rapport d’enquête, un codétenu avait également alerté la direction, expliquant que l’ex-pompier volontaire recevait sur son téléphone des photos d’une fillette nue. Interrogée à ce sujet mardi, la directrice de la détention à la prison de Nîmes, aujourd’hui à la retraite, avait affirmé n’avoir jamais reçu ces signalements, dont les enquêteurs n’ont d’ailleurs jamais retrouvé la moindre trace. Après un changement de logiciel intervenu en 2015 au sein de la prison, tous les documents antérieurs à cette date seraient introuvables, avait-elle tenté d’expliquer. Le verdict est attendu ce jeudi


(SOURCE) : 20minutes.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans les commentaires sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à 01topinfo.fr ®