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GIGN : une enquête ouverte sur la gestion du stock des munitions et des explosifs

En octobre 2020, une enquête a été ouverte pour “mise en danger de la vie d’autrui”, après la plainte déposée par un sous-officier qui fustigeait les conditions de stockage de munitions et d’explosifs au sein du GIGN, détaille BFM TV, lundi 10 janvier.

Image d'illustration

Une enquête a été ouverte au sujet de la gestion du stock des munitions et des explosifs, au sein du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Celle-ci a été initiée en octobre 2020 – pour « mise en danger de la vie d’autrui » – après le dépôt d’une plainte par un sous-officier, qui dénonçait les conditions de stockage de munitions et d’explosifs, relatent plusieurs médias parmi lesquels BFM TV, lundi 10 janvier. Une information confirmée à la presse le même jour, par une source judiciaire.

Mauvaise gestion du stock

Dans le détail, une plainte avec constitution de partie civile avait été déposée le 27 juin 2019 au tribunal judiciaire de Paris. En effet, un maréchal des logis-chef du GIGN s’était érigé contre la mauvaise gestion du stock du GIGN, et notamment des munitions et des explosifs, rappellent nos confrères. Ce fonctionnaire, intégré à la cellule « dépiégeage d’assaut » (CDA) du groupe d’élite d’intervention de la gendarmerie, faisait également référence aux conditions d’une destruction ordonnée après l’arrestation en Espagne – en novembre 2017 – de trois membres du GIGN. Ces derniers avaient été retrouvés en possession « de nombreuses grenades à plâtres fumigènes, détonateurs [et] munitions », tous en provenance de ce stock, selon des informations citées par BFM TV.

Un signalement effectué en juin 2018

Après quoi, le sous-officier avait choisi d’entamer cette procédure – qui entraîne presque systématiquement l’ouverture d’une information judiciaire ainsi que la désignation d’un juge d’instruction – après que soit classée une première plainte qui avait été déposée en août 2018, auprès de l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN), précisent nos confrères. En juin 2018, le gendarme avait par ailleurs effectué un signalement au titre de l’article 40 du code de procédure pénale. Pour rappel, ce dernier offre la possibilité, à toute autorité ou tout fonctionnaire, de faire connaître à la justice un crime ou un délit qui a été porté à sa connaissance, observe BFM TV.

Entendu au mois de novembre par un juge d’instruction, dans le cadre de cette information judiciaire, Laurent Phélip – ex-commandant du GIGN (2017-2020) – aurait ensuite été placé sous le statut plus favorable de témoin assisté, toujours selon des informations citées par BFM TV. Une information qui, toutefois, n’a pas encore été confirmée de source judiciaire.

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