« Votez non ! », « Ça va péter ! » : un député LREM déplore un incendie criminel et des tags à son domicile - 01Topinfo

Le garage personnel de Pascal Bois, député LREM de l’Oise, a été endommagé par un incendie criminel, détaille Le Figaro mercredi 29 décembre 2021. Des tags hostiles ont également été apposés sur un mur d’enceinte de son domicile.

Par : V.A.

« Votez non », « Ça va péter »… Des inscriptions hostiles ont été rédigées sur un mur d’enceinte du domicile de Pascal Bois, député LREM de l’Oise, situé à Chambly. Son garage personnel a par ailleurs été endommagé par un incendie criminel. Les faits, relatés par Le Figaro, se sont déroulés mercredi 29 décembre. L’information a été communiquée à la presse par le député en personne, ainsi que les pompiers.c

Des opposants au passe sanitaire

Dans le détail, les pompiers sont intervenus aux alentours de 2 h 30 du matin, ce mercredi, pour un feu de véhicule qui leur avait été signalé sur la commune de Chambly, a fait savoir le SDIS de l’Oise. Selon des informations recueillies auprès de la gendarmerie et citées par Le Figaro, une enquête a été ouverte. Pascal Bois a fait savoir à la presse que son véhicule personnel avait été partiellement calciné par les flammes. Son garage se trouve dans une dépendance située à l’arrière de son domicile, observe le quotidien national. Selon le député, le feu a été déclenché par un « pneu enflammé qui a été jeté ». Quant aux inscriptions hostiles, elles ont été peintes sur le mur qui jouxte le garage.

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« Le plus choquant, c’est de s’en prendre au domicile personnel », alors que le vandalisme qui vise les élus touche « la plupart du temps » les permanences parlementaires, a confié à la presse Pascal Bois, dont les propos sont cités par Le Figaro. Pour l’homme politique, qui a fait savoir qu’il allait porter plainte, le contenu des inscriptions laisse entendre qu’elles ont été rédigées par des opposants au passe sanitaire, qui – selon lui – « sont en train d’anticiper le vote de lundi [3 janvier] sur le passe vaccinal ».

« Lâcheté » et « non-respect de la démocratie »

Le 19 novembre dernier, le député avait reçu des menaces de mort dans un courrier qui contenait une balle, à l’instar de plusieurs autres députés du département. « C’était après le vote sur le passe sanitaire », indique-t-il. Pascal Bois a également confié recevoir une « pluie de mails décriant des attaques aux libertés » dans le cadre de la réponse apportée par les autorités à l’épidémie de Covid-19, commente le journal. Il a fustigé « la lâcheté [et] le non-respect de la démocratie » de la part de « ceux qui veulent toujours refaire le match ».

(SOURCE) : valeursactuelles.com SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET