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[Tribune] Antilles : les « Forces de l’Ordre avec Zemmour » dénoncent l’abandon de l’Etat

Les forces de l'ordre avec Zemmour, collectif de quelque 200 policiers, gendarmes, personnels de la pénitentiaire retraités ou actifs, racontent l'abandon de l'État aux Antilles, à rebours du discours gouvernemental.

Image d'illustration

Avec ce qu’il se passe depuis plusieurs semaines, dire que les départements d’outre-mer de la Martinique et de la Guadeloupe ont un temps d’avance sur la métropole est un doux euphémisme. Ce qui se trame sur les îles antillaises depuis plusieurs semaines est dramatique, et ressemble furieusement à ce qui pourrait se produire sur le sol continental dans un temps prochain.

Nous voulons tout d’abord rendre hommage à tous les membres des forces de l’ordre présents sur place. Nous avons suivi leur désarroi ces dernières semaines et nous voulons en parler aujourd’hui. En effet, d’après plusieurs témoignages recueillis par des collègues sur place, la situation a été et est toujours bien plus dramatique que ce que l’Etat veut bien encore une fois nous faire croire. Une véritable omertà est mise en place. Certains collègues contactés ne veulent même pas en dire mot, la pression hiérarchique est forte et elle-même est tributaire des consignes gouvernementales. Malgré tout, quelques-uns ont eu le courage de le faire. Selon nos informations, en plus des balles réelles reçues quotidiennement, on y apprend que le manque d’effectif est cruel. Le gouvernement veut garder des forces en présence sur la métropole au cas où la situation exploserait par la suite. Les renforts ont fait du bien, mais le personnel sur place craint déjà leur départ tellement la tension est élevée. Le GIGN et le RAID ont bien été envoyés sur place, pourrait-on nous répondre. Quel en a été cependant le véritable impact ? Ils ont réalisé de belles opérations coups de poings sur les barrages près des villes pendant la nuit, mais sans réelle efficacité ni résultats probants.

“Où est passé l’État ?”

Le manque de moyens et de matériels est également criant. Dans certains endroits, les gendarmes ont été faire le plein de munitions, jusqu’à confisquer celles des douanes et de la police municipale. Lors des premières tensions, les barrages étaient tenus par des gangs, puis les syndicalistes et les indépendantistes les ont remplacés. La plupart sont encagoulés et armés. Les barrages et les chicanes sont très bien articulés et sont tenus 24 heures sur 24. Le terrain est donc laissé aux insurgés. La nuit, les îles changent de visages et la violence se décuple. Les tirs à balles réelles sont nourris. Le déploiement de blindés ne semble rien changer. Un policier sur place raconte : « Ma première nuit, nous étions dans une Kangoo à 4, avec la poignet de porte cassée. Je ne pouvais pas sortir. Mon chef de bord devait venir nous ouvrir à chaque fois. En cas d’attaque, nous étions morts. Nous manquons réellement de moyens et nous sommes contraints d’utiliser nos véhicules de location abîmés pour patrouiller. Sécurité zéro » L’ambiance rappelle furieusement le livre Guerilla de Laurent Obertone.

Où est passé l’Etat ? Encore une fois, nous pouvons faire le parallèle avec les cités en France. Le terrain est laissé à l’abandon et à la violence. Le manque de clarté, d’efficacité et de moyens est manifeste et inexcusable. Ces événements aux Antilles depuis deux semaines nous confirment cette idée qui est déjà la nôtre depuis longtemps : le gouvernement ne protège que très peu les forces de l’ordre qui sont souvent débordées et épuisées, et qui sont pourtant en première ligne pour défendre le pays. Le seul à défendre l’intégrité des forces de l’ordre est Eric Zemmour, que nous avons rencontré plusieurs fois, et qui martèle depuis plusieurs années son soutien envers la profession. Ses nombreuses propositions en faveur de la sécurité nous rassurent. On peut évoquer par exemple la défense excusable, que le candidat à la présidentielle souhaite mettre en place, comme chez nos amis les Suisses. Peut-être qu’à force de prendre de telles mesures, la peur changera enfin de camp.

Nous sommes heureux et plein d’espoir après l’officialisation de sa candidature, car nous sommes nombreux dans les Forces de l’Ordre à le soutenir. C’est le seul à prôner l’urgence de la restauration de la force et de l’autorité de la police.

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