France

[France][bsummary]

Europe

[Europe][bsummary]

International

[International][bsummary]

SCI-TECH

[SCI-TECH][bigposts]

Faits divers

[Faits divers][twocolumns]
Suivez nous sur :

Toulouse : une trentaine de squatteurs prennent à partie le propriétaire et une journaliste

Le propriétaire d’un pavillon toulousain et une journaliste de La Dépêche du Midi ont essayé de comprendre les motivations de squatteurs ayant envahi les lieux, et qui leur ont jeté des œufs. Deux plaintes ont été déposées.

Image d'illustration

À Toulouse comme ailleurs, la même situation se répète inlassablement. Des squatteurs profitent de l’absence du propriétaire pour occuper le pavillon. Les déloger relève du parcours du combattant. Jeudi 2 décembre, dans le quartier de Bourrassol, les soutiens de Frédéric, propriétaire d’une maison individuelle, n’ont rien pu faire lorsqu’un groupe d’une trentaine de personnes, masquées et bonnets vissés sur la tête, s’est présenté. Ils étaient bien décidés à soutenir les occupants de la maison de Frédéric – et à en découdre. « Quand on a vu comment ils étaient, on n’est pas venus. On a eu peur », confie à La Dépêche du Midi une militante antisquat. Dans le jardin, sur le toit, mais aussi dans la maison, les squatteurs avaient reçu un prompt renfort. Venue constater ce qui se passait sur place, une journaliste de La Dépêche du Midi s’est présentée afin d’entamer le dialogue et de comprendre les motivations des squatteurs.

« J’ai été alerté par des voisins »

Elle s’est vue opposer une fin de non-recevoir, a reçu des menaces et des injonctions de partir. Le groupe l’a aspergée d’eau et lui a jeté des œufs. Quelques instants plus tard, le propriétaire est arrivé. Là non plus, pas de dialogue possible. « Ils occupent la maison depuis une dizaine de jours, relate auprès du quotidien Frédéric. J’ai été alerté par des voisins qu’il se passait des choses bizarres chez moi. Je suis venu. » Une poignée de squatteurs se trouvent sur place ce jour-là. « J’ai pu parlementer avec trois ou quatre filles tout en essayant de rentrer chez moi de façon calme. Elles m’ont refusé l’accès et m’ont remis quelques affaires personnelles de mon père dans un carton. »

Cette nouvelle affaire de maison squattée fait écho à celle de Roland, au mois de février dernier au nord de Toulouse mais aussi, plus récemment à celle de Georges, près du quartier des Izards, rappelle La Dépêche du Midi. La trêve hivernale – principe selon lequel un locataire ou un propriétaire ne peut être exclu – est en vigueur depuis le 1er novembre et les procédures d’expulsion peuvent être très longues à moins que la préfecture ne décide d’ordonner une procédure accélérée. Deux plaintes ont été déposées dans cette nouvelle affaire pour « violence avec usage ou menace d’une arme et violence commise en réunion. »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans les commentaires sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à 01topinfo.fr ®