France

[France][bsummary]

Europe

[Europe][bsummary]

International

[International][bsummary]

SCI-TECH

[SCI-TECH][bigposts]

Faits divers

[Faits divers][twocolumns]
Suivez nous sur :

« Si tu suis pas nos conseils… » : un lycéen militant de Génération Z porte plainte après avoir reçu un courrier de menaces d’antifas

Un jeune militant pro-Zemmour âgé de 17 ans a déposé une main courante fin novembre après avoir reçu une lettre de menace, signée du logo d'un groupuscule "antifa".

Image d'illustration

Un mélange de surprise et de peur. Tels furent les sentiments éprouvés par Quentin, jeune militant pro-Zemmour de 17 ans, en trouvant le 23 novembre dernier un courrier de menaces lui étant adressé dans la boite aux lettres de sa mère. En guise de signature, un simple logo : celui du groupuscule d’extrême-gauche « Action antifasciste ». « Nous t’invitons à cesser toutes tes activités de réac pré-pubert (sic) » écrivent, à l’ordinateur, les auteurs anonymes de ce courrier, tout en pointant ses activités de militant au sein de l’association de soutien à Éric Zemmour Génération Z, du syndicat étudiant de droite La Cocarde ou encore dans l’Action Française. Ce que Quentin dément : « Je suis bien membre de Génération Z, où j’organise notamment des collages, mais je ne suis ni à l’Action Française, ni à la Cocarde. »

Les auteurs du courrier traitent par ailleurs le jeune militant de « bon petit facho » qui ouvre « un peu trop sa bouche » et lui enjoignent de « brûler [sa] casquette Trump, avec [ses] idées nauséabondes » et « d’arrêter de militer avec [ses] amis xénophobes ». Mais ce ne sont pas tant ces propos qui ont surpris Quentin que le degré de précisions des informations relatives à sa vie privée, utilisées pour l’intimider. « On te connait, on te suit » commencent les auteurs de la lettre, avant de détailler le nom de son père, de sa mère, de son frère, et même de son chien, ou encore celui de son lycée, et de conclure : « On en connait encore beaucoup sur toi. Si tu ne suis pas nos conseils, tu découvriras bientôt la suite… Pas de quartier pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers. »

L’affaire est remontée à la police via une main courante, que Valeurs actuelles a pu consulter, déposée le 26 novembre dernier dans un commissariat parisien par le lycéen, en compagnie de sa mère, qui soupçonne, pour sa part, l’un de ses anciens conjoints d’avoir écrit la lettre, compte tenu de degré élevé d’éléments privés. « Mais ce n’est pas mon avis » explique Quentin, pour qui cet ex-conjoint n’aurait pu connaitre le nom de certaines associations évoquées, comme La Cocarde. Quentin soupçonne plutôt des personnes de son lycée (ce qui parait probable, vu le très faible niveau d’orthographe de la lettre), où son engagement pour Zemmour est largement connu, à travers les réseaux sociaux notamment, ou bien « des connaissances de connaissances ».

D’autant que ce ne serait pas la première fois que le jeune homme se retrouve menacé. « Il y a quelques semaines, raconte-t-il, deux personnes m’ont attendu à la sortie du lycée pour me demander de retirer une vidéo pro-Zemmour que j’avais posté sur Tik-tok ». Bien déterminé à poursuivre son engagement pour la campagne présidentielle aux côtés d’Eric Zemmour, le lycéen explique avoir redoublé d’attention : « J’ai une petite bombe lacrymogène avec moi et quand je rentre, du lycée à chez moi, je regarde si je ne suis pas suivi. »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans les commentaires sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à 01topinfo.fr ®