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Présidentielle 2022 : la charge d’Eric Zemmour contre l’ultra-droite et les antifas

Dans un communiqué diffusé mercredi 22 décembre, Eric Zemmour met les choses aux points, et prend toutes les distances nécessaires vis-à-vis des groupes d’ultra-droite qui pourraient salir sa campagne en prétendant le soutenir.

Image d'illustration

Ne vous fiez pas à la branche d’olivier qui figure sur son logo de campagne : quand il décide d’attaquer, Eric Zemmour n’y va jamais par quatre chemins. D’un communiqué lapidaire, publié mercredi 22 décembre, il a opposé une fin de non-recevoir tranchante à tous ceux qui seraient tentés de faire des liens entre sa campagne et différents groupuscules d’ultra-droite, minoritaires et violents. « Vous connaissez les hooligans au football ? », entame l’ancien journaliste, brocardant ces supporters ultra-violents pour qui seule la médiatisation de leurs excès compte, et que les clubs qu’ils prétendent soutenir condamnent systématiquement, et sans appel.

« J’ai la même position vis-à-vis des ultras qui me soutiennent dans le seul but de fournir à leur passion destructrice de nouveaux alibis », écrit Eric Zemmour. Et, s’adressant aux concernés, le candidat poursuit sur sa ligne de clarté absolue : « Vous ne faîtes partie ni de mes militants ni de mes sympathisants, et encore moins de mes amis. Je condamne par avance tout ce que vous ferez en mon nom pendant ma campagne. Je ne veux ni votre soutien ni votre aide ».

Bonnet blanc et blanc bonnet

Si Eric Zemmour et ses équipes ont décidé de s’exprimer publiquement sur le sujet, c’est qu’une vidéo récemment publiée a fait parler d’elle. On y voit de prétendus soutiens du candidat de droite nationale tirer, à la carabine à plombs, sur des photos de personnalités politiques. Pour Eric Zemmour, pas de doute : ce sont « des idiots » auteurs d’un « spectacle pitoyable ». Une réaction d’autant plus nécessaire que la chose n’est pas inédite, et que de telles publications servent systématiquement de combustible aux opposants de l’ancien chroniqueur star de CNews.

Ce dernier n’a cependant pas oublié que, selon le vieil adage, la meilleure défense reste l’attaque. Aussi, après avoir très clairement pris ses distances avec l’ultra-droite, il engage ses rivaux — si prompts à l’attaquer sur ce type de sujets — à faire de même avec leurs propres militants violents, les antifas. « Dénoncez ceux qui me harcèlent », lance-t-il notamment à Alexis Corbière et Raquel Garido, arguant que la « complicité avec la violence a toujours été du côté de l’extrême gauche, jamais du [sien] ».

Et de conclure, martial : « Combien sont-ils, les antifas ? Des milliers, organisés pour manifester, frapper et casser partout en France. On attend toujours le moment où le ministre de l’Intérieur décidera de les dissoudre ».



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