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Île-de-France : le dernier recensement de l’Insee confirme la fuite des Parisiens hors de la capitale

L’exode des Parisiens est lent, mais persistant depuis désormais cinq ans, détaille Le Parisien, mercredi 29 décembre. Un fait d’autant plus notable que la capitale fait office de cas à part en Île-de-France.

Image d'illustration

Il semblerait que la Ville Lumière ne fasse plus rêver tout le monde. Le dernier recensement de l’Insee – qui porte sur la période 2013-2019 – repris dans un article du Parisien publié mercredi 29 décembre, confirme la fuite des Parisiens en dehors de la capitale. Un exode relativement lent, mais qui persiste depuis désormais cinq ans. Ainsi, en 2019, 2 165 423 personnes vivaient à Paris, contre 2 229 621 en 2013, soulignent nos confrères ; ce qui implique le départ de 64 198 habitants.

Les évolutions causées par les naissances

Cette érosion régulière, observée par l’Insee, qui date son origine à l’année 2014, est d’autant plus notable que Paris est un cas à part en Île-de-France, où les autres départements ont vu leur population continuer à croître, observe le quotidien. Dans le détail, en 2019, la population francilienne s’établissait à 12 262 544 habitants ; ce qui signifie une hausse de 2,5 % depuis 2013. Ces données font d’elle la région française la plus peuplée, puisqu’elle accueille 19 % de la population de France métropolitaine.

Par ailleurs, ce sont bel et bien des Parisiens qui désertent leur capitale, observent nos confrères. En effet, le solde naturel – autrement dit le nombre de naissances comparé à celui des décès – demeure positif ; bien que le nombre de naissances ait tendance à baisser, depuis quelques années. Dans sa publication, reprise par Le Parisien, l’Insee indique ainsi que « le nombre de départs des habitants de la région étant toujours largement supérieur à celui des arrivées, la croissance démographique francilienne est tirée exclusivement par l’excès des naissances sur les décès ». Autrement dit, dans cette région – et surtout dans la capitale – les habitants s’en vont et les évolutions sont causées par les naissances.

Un exode imputable à la situation immobilière

Dans la capitale, cet exode est notamment imputable à la situation immobilière hors normes, poursuit Le Parisien. En effet, les grands appartements pouvant accueillir toute une famille se font rares, tandis que les prix moyens du mètre carré, en matière de logements, ont franchi le seuil des 11 000 euros. Néanmoins, partout ailleurs dans la région, la population continue d’augmenter, bien que faiblement. C’est notamment le cas dans le département de la Seine-Saint-Denis, dont la population a atteint 1 644 903 habitants en 2019. Ce chiffre met en lumière une hausse de 6 % en comparaison avec 2013, détaille le journal. Derrière, on retrouve le Val-d’Oise et la Seine-et-Marne.

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