Gabriel Attal : « Valérie Pécresse, c’est le retour de la rente en politique, condamnée à faire campagne entre reniement et ambiguïté ! » - 01Topinfo

Le porte-parole du gouvernement ne ménage pas la candidate de la droite à l’élection présidentielle. "Valérie Pécresse va devoir multiplier les acrobaties pour rassembler des lignes antagonistes" existantes chez Les Républicains. Et égratigne aussi Eric Zemmour avant son meeting de Villepinte ce dimanche.

Image d'illustration : «Ce congrès LR, c’est finalement un mauvais remake de la primaire des Verts, tacle Gabriel Attal (ici en juin) : même nombre de votants, même manque d’enthousiasme.» LP/Delphine Goldsztejn

Par : Jean-William L.G. - 01topinfo avec leparisien.fr / bfmtv

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a été interrogé par Le Parisien sur la victoire ce samedi de Valérie Pécresse lors du congrès Les Républicains. La présidente de la région Île-de-France représentera donc ce parti pour la présidentielle de 2022. Mais pour Gabriel Attal, une tâche difficile l'attend au sein d'un parti tiré très à droite par Éric Ciotti, perdant au second tour de la primaire.

"Quel que soit le gagnant, il est condamné à devoir obéir à une ligne extrême et faire campagne entre reniement et ambiguïté", selon Gabriel Attal. "Je prends un exemple: Valérie Pécresse ne s’est pas démarquée d’Éric Ciotti, qui a assumé préférer Zemmour à Macron", déclare-t-il.

ICI ► Inscrivez-vous et recevez gratuitement la newsletter matinale

"Un mauvais remake de la primaire des Verts"

Selon lui "Valérie Pécresse va devoir multiplier les acrobaties pour rassembler des lignes antagonistes, sous un drapeau qu’elle a elle-même déchiré en quittant ce parti". Depuis la publication des résultats du congrès, la droite affiche toutefois un front uni, et Valérie Pécresse a déclaré sur TF1 que ses opposants lors du scrutin LR auraient "tous leur place dans ma campagne".

Mais pour Gabriel Attal, cette primaire est "un mauvais remake de la primaire des Verts : même nombre de votants, même manque d’enthousiasme", et "même scénario d’un outsider extrême qui émerge et prend en otage la ligne politique. Éric Ciotti, c’est la Sandrine Rousseau des LR" déclare-t-il. La seule différence entre les deux primaires, "c’est que, dans ses débats, LR a remplacé 'déconstruction' par 'immigration'", pour lui.

Il attaque d'autre part Valérie Pécresse sur ces nombreux mandats politiques passés (députée, ministre plusieurs fois, conseillères municipale...), parlant d'un "retour de la rente en politique (...) une rente de situation où on a peur de tout et où l’on refuse de bousculer les ordres établis".
Salomé Vincendon

(SOURCE) : bfmtv.com SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET